Présidence de la République : Fatshi met Vital Kamerhe hors jeu !

Par Nzakomba.

De sources dignes de foi, Scooprdc.net apprend que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi aurait décidé d’isoler son directeur de cabinet Vital Kamerhe par trois mesures restrictives, à savoir : interdiction d’assister au conseil des ministres, plus question de signatures au Ministère de finances et interdiction de voyager avec le Chef de l’Etat jusqu’à nouvel ordre.

Ces mesures tombent au moment où la clameur publique ne cesse de monter au sujet de l’imbroglio qui entoure les marchés de sautes-de-moutons initiés par le président de la République dans son programme express de 100 jours annoncé au mois de mars 2019. Seulement,  les voix se sont levées ce dernier temps pour dénoncer non seulement l’élasticité de travaux, alors qu’un délai avait été accordé, mais également une gestion opaque dans l’attribution des marchés et un taux d’exécution qui, selon des sources concordantes, ne reflète pas la réalité des fonds décaissés.

Pourquoi indexerait-on Vital Kamerhe ? 

Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat, est l’homme qui, au début de la mandature de Félix Tshisekedi et en l’absence du gouvernement légalement investi, signait toutes les sorties des fonds. Il est ou il était l’homme par qui tout devait passer.  Plusieurs fois accusé de porter ombrage au chef de l’Etat, l’homme est resté imperturbable. Accusé de museler les conseillers et autres collaborateurs de son chef, rien n’a changé. Mais c’est lorsque la clameur publique sur les 15 millions USD de retrocommission sur la facture de pétroliers a surgi,  que l’opinion a vu l’homme de Walungu ébranlé, car jamais son nom n’a été aussi lié à un scandale politico-financier.

Aussi, depuis son troisième mariage avec la célébrissime Hamida Chatur,  V.K est passé maître dans l’exhibitionnisme, dévoilant devant caméras des somptueux cadeaux,  chèrement acquis en faveur de sa nouvelle épouse.  Comme si cela ne suffisait,  l’affaire sautes-de-moutons éclate et les accusations fusent de tout côté. L’ancien speaker de l’assemblée nationale serait-il impliqué ?  Difficile de le confirmer. Peut-être avec la réquisition à expert adressée aux ministres de finances et du Budget, au VPM des ITPR ainsi qu’au gouverneur de la banque, le « pacificateur jusqu’au bout » sera Sali ou lavé.

Mais toujours est-il que pour l’instant,  confient les sources du média en ligne à la Présidence de la République, l’homme n’est plus en odeur de sainteté avec son « boss ».

  • Bendélé Ekweya té

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