Affaire sextape : confrontation frontale Eliane Bafeno – Moïse Mbiye ce mardi au Tribunal ! 

Par Cas’dor M.

Ce mardi 4 février 2020 au Parquet près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, a eu la première confrontation directe entre le pasteur Moïse Mbiye et Eliane Bafeno, principale actrice du clip de la chanson « Ye oyo », qui accuse le pasteur de viol et avortement forcé. Cette première étape marque donc la phase pré-juridictionnelle au cours de laquelle les deux parties ont présenté leurs moyens de défense. Au sortir de cette instruction, Me Jimmy Ngalasi, avocat de la plaignante reste ferme sur le refus d’un arrangement à l’amiable. « Ma cliente n’est pas favorable pour un arrangement à l’amiable », a-t-il déclaré devant la presse.

Pour lui, Eliane Bafeno a ses raisons personnelles pour refuser cette hypothèse d’un arrangement à l’amiable. « C’est un cas délicat, les pères religieux nous ont contacté, par respect à eux, s’il doit y avoir des rencontres allant dans le sens à réconcilier les deux parties, c’est leur travail. Mais ma cliente n’est pas pour un quelconque arrangement », a-t-il affirmé.

« L’instruction est donnée et nous faisons confiance à la justice qui doit évoluer librement en toute impartialité. Nous sommes à la première phase et si le dossier est appelé à aller en fixation au niveau du tribunal,  nous allons y aller. Nous évoluerons avec jusqu’à ce que les responsabilités soient rétablies », confie Me Jimmy Ngalasi. Il soutient par ailleurs que les faits mis à charge de Moïse Mbiye par sa cliente sont sérieux. C’est pourquoi, il faut que le coupable soit sanctionné par la justice. « Nous faisons confiance à la justice qui doit évoluer librement en toute impartialité ».

Concernant certaines rumeurs selon lesquelles Eliane Bafeno n’a pas de preuves pour appuyer ses accusations, Jimmy Ngalasi affirme que sa cliente a ses pièces de conviction. « Notre cliente n’a pas saisi la justice sur base des speculations ou avec légèreté. Au-delà de tout ce qui se dit, il y a des faits qui ont lésé Mlle Eliane Bafeno. Raison pour laquelle, elle s’est vue dans l’obligation de saisir en bonne et due forme la justice congolaise pour que les responsabilités soient rétablies », a-t-il laissé entendre.

« Il y a également eu des speculations sur ma personne. Ce sont des choses pas trop importantes et intéressantes. C’est ma cliente et elle a le droit d’appeler ses avocats à n’importe quel moment. Nous ne sommes pas dans des allégations mensongères ou des intimidations. Bien au contraire, nous subissons des intimidations alors que nous ne sommes pas des auteurs. Nous ne faisons qu’accompagner la plaignante devant les cours et tribunaux », éclaire Me Jimmy Ngalasi sur une spéculation faite contre lui pour nuire à sa réputation. En effet, il se raconte qu’Eliane Bafeno aurait une relation intime avec son avocat.

Pour la partie demanderesse, Eliane a bel et bien 20 ans et elle n’a aucun intérêt à mentir sur son âge. « Il y a même eu vérification quant à ce. Et elle a affirmé avoir eu des relations sexuelles avec le pasteur il y a 3 ans », soutient Me. Jimmy Ngalasi.

Du côté avocats du pasteur accusé, véritable langue de bois, ils ont catégoriquement refusé de se prêter à la presse. Leur client revenu  fraîchement de l’Europe, était en prédication le dimanche 2 février 2020 dans son église Cité Bethel. Au cours de ce culte, il a exhorté ses fidèles chrétiens à ne pas paniquer. « Si je dois commencer ma prédication de ce dimanche, je veux demander aux gens de cesser de paniquer. Durant ton parcours, ta foi peut avoir des coups. Il peut arriver que tu te trompes et là tu peux demander à Dieu de te montrer un signe », avait-il déclaré.

  • Bendélé Ekweya té

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