Le récent voyage du président de la République, Félix Tshisekedi, à Davos en Suisse où il a été participer au Forum Economique Mondial, ne cesse de livrer ses révélations sur le prétendu non paiement des factures de deux hôtels. Information du journal suisse Blick négativement relayée pour salir l’image du président congolais et de son pays. Même si le mensonge prend généralement l’ascenseur et la vérité les escaliers, celle-ci finit toujours par arriver, dit un adage africain. Pour avoir raté le beefsteak financier qu’ils espéraient de la délégation congolaise, Marco Buhler, le libanais propriétaire de l’hôtel Bed & Breakfast et Hansjorg Oliviera da Cruz, le brésilien propriétaire de l’hôtel Bellevue, ont manipulé les journalistes de Blick.
En effet, présenté comme l’homme par qui le scandale imputé à la délégation serait arrivé, Me David Beylard, celui-là qui a négocié les deux hôtels pour le compte de la délégation congolaise, donne sa version. Depuis la France, cet avocat d’affaires a contacté ce mercredi 29 janvier dans la matinée, la Rédaction de Scooprdc.net pour lui donner la vraie version de cette affaire et que la vraie vérité soit connue, non seulement des Congolais, mais aussi du monde entier. Voici intégralement sa mise au point faite à Scooprdc.net :
Les deux journalistes du tabloïd Blick Dominique Trais et Anian Heierli ont rapporté une version des faits non vérifiés leur livrés par Messieurs Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Bed & Breakfast et Hansjorg Oliviera da Cruz, propriétaire de l’hôtel Bellevue à Arosa.
Nous tenons à souligner le fait que ni l’Ambassade de la République Démocratique du Congo auprès de la Confédération Helvétique à Berne, ni la Mission permanente à Genève n’avaient réservé les chambres d’hôtels auprès de monsieur Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Chamana Bed & Breakfast et de monsieur Hansjorg Oliviera da Cruz, propriétaire de l’hôtel Bellevue sis à Arosa.
Ces sont des prestataires extérieurs qui avaient fait lesdites réservations et qui se sont occupés de la logistique de la délégation en l’occurrence la société du logisticien Abraham Massala et le cabinet de Maître Beylard David, avocat-conseil.
Le cabinet de Maître Beylard David, avocat-conseil avait fait une réservation de gré à gré des 20 chambres avec monsieur Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Chamana Bed & Breakfast pour des arrivées en date du 21 janvier et les départs prévus initialement pour le 23 janvier, sous réserve d’une annulation en cas d’imprévus. La nuitée du lot des 20 chambres que le cabinet de Maître Beylard David avait réservées à l’hôtel Chamana était fixée à 135 francs suisses.
Sur les 20 chambres réservées par le cabinet de Maître Beylard David, 15 ont été occupées. A notre grande surprise, monsieur Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Chamana Bed and Breakfast avait fait payer 225 francs suisses par nuitée aux membres de la délégation Congolaise au lieu de 135 francs suisses convenus au départ !
Toutes les personnes qui avaient occupé les 15 chambres à l’hôtel Chamana Bed and Breakfast avaient payé à l’avance leurs nuitées en présence de Maître Beylard David et le Check-in était fait entre 24 heures et 1 heure du matin.
Étant donné que les personnes qui devraient prendre possession des 5 chambres restantes étaient encore bloquées à Davos, à 03 heures du matin monsieur Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Chamana, avait procédé à l’annulation desdits réservations en présence de Maître Beylard David.
Après le Check-in, les personnes qui avaient pris possession des différentes chambres s’étaient retrouvées dans des pièces sales, sans draps de lits, sans rideaux aux fenêtres, sans savonnettes dans les douches et sans papiers hygiéniques dans les toilettes ! Ainsi donc, le lendemain matin, les 15 personnes étaient privées du petit-déjeuner qui était pourtant inclus dans le prix de la chambre !
Compte tenu des ses conditions insatisfaisantes, les 15 personnes ont quitté l’hôtel le mardi 22 janvier. Et monsieur Marco Buhler propriétaire de l’hôtel Chamana Bed and Breakfast a eu l’outrecuidance de réclamer au Maître Beylard David, le paiement de l’entièreté de la deuxième nuitée des 20 chambres qu’il avait annulé en sa présence la veille à 03 heures du matin. Cet individu est allé plus loin en insinuant que la délégation Congolaise aurait quitté son hôtel sans avoir payé ses chambres, ce qui est totalement une information fausse, mensongère et trompeuse !
Nous nous insurgeons avec force contre les liens moqueurs et ironiques entre l’habillement décent des délégués Congolais et l’accoutrement de l’acteur principal du film « un prince à New York ». En plus les délégués congolais étaient transportés en deux bus exécutifs et non en limousine comme le prétendent si ironiquement les deux journalistes à sensation du tabloïd Blick. Cela nous le répétons avec autorité, frise la xénophobie voire le racisme.
Par ailleurs, il n’est pas permis aux deux journalistes de publier les photos des individus sans leur autorisation, surtout dans un article de presse diffamatoire. Cela est inadmissible, car ces images portent injustement atteinte à leur honneur.
En outre, il y a lieu de savoir que les délégués Congolais qui avaient occupé d’autres hôtels à Arosa se sont acquittés normalement de leurs frais. Nous avons en notre possession des témoignages écrits aussi bien des délégués eux-mêmes que des hôteliers.
En faisant publier un article comportant des imputations dommageables dans le tabloïd Blick, monsieur Marco Buhler, propriétaire de l’hôtel Chamana Bed and Breakfast et monsieur Hansjorg Oliviera da Cruz, propriétaire de l’hôtel Bellevue, ont gravement porté atteinte à l’image et à la réputation des institutions suivantes : la Présidence de la République Démocratique du Congo, l’ambassade de la République Démocratique du Congo auprès de la Confédération Helvétique et la Mission permanente auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
La fin des investigations qui sont entreprises actuellement nous donneront certainement raison sur les faits allégués, nous exigeront des excuses publiques de la part du journal Blick ainsi que des deux hôteliers d’Arosa.
À toutes fins utiles, nous nous réservons également le droit de saisir les cours et tribunaux pour exiger la réparation du préjudice subi.
Dont acte
Maître Beylard David,
Avocat d’affaires internationales.