Par Nzakomba.
Dans un communiqué ce lundi 27 janvier, le cabinet Michel Omba informe le public de la tentative d’assassinat de l’un de leurs, en la personne de Me Justin Lunanga, celui-là même qui agit au parquet pour le compte de mademoiselle Éliane, dans l’affaire qui l’oppose au pasteur Moïse Mbiye. Ce dernier a fait l’objet d’une attaque armée qui s’est soldée par une blessure par balle à la jambe.
« Le cabinet Michel Omba a le regret d’informer à tous ses membres, la triste nouvelle relative à l’attaque criminelle dont a été victime, un de ses membres en la personne de Me Justin Lunanga, avocat de mademoiselle Éliane contre Pasteur Moïse Mbiye devant le Parquet Général de la Gombe. L’honoré confère est touché à la jambe par balle réelle depuis hier la nuit », peut-on lire dans ledit communiqué signé par Me Emile Assani, coordonnateur du cabinet.
En effet, dans la nuit de dimanche 26 à ce lundi 27 janvier, l’avocat a été surpris chez lui par des hommes armés arrivés à moto. Après l’avoir identifié comme l’avocat de la plaignante, ils le rouent de coups, lui demandant de se retirer de l’affaire. Devant son refus, ils le prennent de force pour l’emmener avec eux. Et là, Me Justin Lunanga se met à hurler sollicitant un secours. C’est à l’approche de la population que ces hommes vont lui tirer une balle qui l’atteint dans la jambe.
Toutefois, le cabinet Michel Omba promet de saisir Interpol pour appréhender le pasteur Moise Mbiye, qu’il estime être à la base, si pas commanditaire de cette tentative d’assassinat contre Me Lunanga.
Avec le même modus operandi, ces hommes armés ont agi, lorsqu’ils ont attaqué la résidence de Me Crispin Biayi, le frère aîné des Nkashama, anciens collaborateurs du pasteur incriminé. Après son intervention sur Radio Okapi et Top Congo, cet avocat a été aussi menacé ce lundi 27 janvier au téléphone avec un numéro masqué de se taire, sinon il subirait le sort de l’avocat de la fille Eliane.
Maintenant que la terreur et les armes s’invitent dans une affaire qui ne devait être que judiciaire, il est temps que les responsables judiciaires et que même l’auditorat militaire prennent les choses au sérieux.