Réagissant à l’article de Scooprdc.net sur la tentative de détournement d’une jeep Toyota Prado achetée et mise au service du président du Conseil d’administration de Transco, la direction générale de cette société a préféré dans son communiqué du 15 janvier dernier se lancer dans l’intimidation et la menace, au lieu d’apporter de vraies réponses aux préoccupations de la presse qui a révélé cette information.
Déjà la semaine qui a suivi la publication de l’article du média en ligne, les accusés se sont arrangés de mettre sur la place publique un volet jaune reprenant l’identité du véhicule dont question. Seulement, une fois de plus les données enregistrées sur ce volet jaune ne concordent pas avec le véhicule appartenant à Transports au Congo (Transco).
En effet, acheté sur fond propre de Transco, ce véhicule devait être remis à Transco par le concessionnaire CFAO sur l’avenue Bosange, n°35 dans la commune de Masina. Adresse qui figure sur le bon de commande et l’acte de cession, et par conséquent devait aussi figurer sur les documents du véhicule. Cette jeep n’a jamais foulé le sol de l’avenue Bosange n° 35, pour la simple raison qu’elle a été cueillie à la source par le Directeur général en personne. Curieusement, la fiche d’identification du véhicule donne une autre adresse que celle de Transco, avec le nom d’une autre société que Transco avec un numéro d’impôt, alors que Transco comme service public n’en a pas.
Qualifiant ce document de faux, la haute direction de Transco a balancé sur les réseaux sociaux un volet jaune qui, en l’examinant, renseigne que l’adresse du véhicule a une fois de plus changé. Ce n’est pas l’avenue Mutombo Kashi, n° 192 dans la commune de la Gombe, comme mentionné dans le premier document contesté, mais c’est plutôt sur 18ième Rue Limete qui, en réalité est l’adresse du bureau du président du conseil d’administration et non celle de Transco, propriétaire du véhicule. Toujours une entorse d‘autant plus que l’adresse de Transco c’est avenue Bosange n° 35 !
Tout porte à croire que n’eût été l’alerte du média en ligne qui dans ces recherches est tombé d’ailleurs sur une correspondance de l’Association Congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ), demandant des explications à la société au sujet de ce véhicule, l’on ne parlerait plus de ce véhicule comme propriété de Transco bien que les pièces disent autre chose.
Nzakomba.