Le Musée national a servi de cadre ce week-end pour la présentation d’une nouvelle structure culturelle dénommée Société des Amis et de la Culture et des Arts du Congo (SACAC). C’est au cours d’une conférence de presse que les membres-cadres de cette association ont expliqué la vraie raison liée à la naissance de cette nouvelle structure, en évoquant également les objectifs spécifiques ainsi que les missions majeures lui assignés.
A l’occasion, la coordinatrice générale, Kazadi Yamba Marie-José, a fait savoir que la SACAC est une structure citoyenne et indépendante, avec comme mission d’être spécialement un cercle de réflexion, un support d’impulsion et un outil d’exhortation à la passion de la culture congolaise.
Dans cette ligne droite, le porte-parole, secrétaire général de cette structure, l’artiste Jean Goubald Kalala n’a pas manqué d’éclairer la salle sur l’apport majeure de cette association sur la culture congolaise qui est en voie d’être enterrée. « Cette structure est née pour élever la culture congolaise qui est presque à sa baisse et d’ailleurs en dessous de la condition humaine. La RDCongo souffre à l’heure actuelle dans la chair mais aussi dans son âme », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « Tout devrait partir par la culture considérée comme une colonne vertébrale qui unit et qui permet à une société de se tenir debout. La SACAC entend se battre notamment pour contribuer à la création d’une chaire Unesco »culture, économique et développement dans un moins des Universités du pays » ; en plus de sensibiliser les décideurs étatiques à la nécessité de se doter d’une »Task force » culturelle comme la SACAC ».
Il sied de rappeler que cette association a son concept majeur qui est »KASALA » un terme luba qui est compris comme des éloges de mérites à quelqu’un.
Glody L.