Martin Fayulu sur la MONUSCO : « …j’ai beaucoup aimé Martin Kobler… mais Mme Leila, je ne sais pas ce qu’elle fait exactement… »

Dans sa conférence de presse, ce lundi 13 janvier, pour dénoncer le plan de balkanisation de la RDC dont l’évolution, selon lui, est déjà à 70% et inviter les Congolais à s’y opposer farouchement, Martin Fayulu n’a pas non plus mâché les mots pour désapprécier le travail de la Mission de l’Organisation de Nations Unies pour la Stabilité du Congo (MONUSCO).

« Moi j’ai beaucoup aimé Martin Kobler qui était le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU ici, il a réellement travaillé. Et nous lui avions dit des choses clairement, il a compris et il a travaillé sérieusement. Mais Mme Leila, je ne sais pas ce qu’elle fait exactement. Nous ne disons pas que c’est la MONUSCO qui fait la balkanisation, mais simplement nous disons que la MONUSCO ne fait pas ce qu’elle devait faire. Dans la résolution passée tout comme dans la nouvelle, la MONUSCO qui a une brigade d’intervention avec la mission première de protéger la population civile, pourquoi ne le fait-elle pas ? », déclare-t-il.

Voyant Joseph Kabila manipuler tout et être aux commandes de la déstabilisation de la RDC, Martin Fayulu affirme qu’il y a un bémol. « Nous savons que monsieur Kabila ayant un moment utilisé à souhait la MONUC et MONUSCO, et à un moment pour continuer sa mission (de balkanisation) sans témoin, il ne voulait plus de la MONUSCO. Kobler a eu chaud et Kabila a demandé son départ. Ceux qui sont venus après lui (NDLR : Maman Sidikou et Leila Zerrougoui) sont très compréhensifs pour utiliser ainsi les mots faibles. Donc, les reproches que nous faisons à la MONUSCO c’est de voir les exactions, de voir les gens être tués pendant qu’elle est là. Je demande à la MONUSCO de faire le travail pour lequel elle est ici »,  martelé celui qu’on appelle le soldat du peuple qui va dans l’échec de cette mission onusienne l’instrumentalisation de l’ancien président de la république Joseph Kabila à qui il a fait porter tout au long de sa conférence de presse, le chapeau de balkanisation de la RDC. De la bonne guerre politique et communicationnelle !

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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