Le gouvernement par le biais du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a pris, ce mardi 7 janvier 2020 des mesures en rapport avec les derniers incidents survenus à l’Université de Kinshasa. Dans un communiqué signé par Thomas Luhaka Losendjola il est demandé aux étudiants occupant les homes sur le site universitaire d’évacuer volontairement ces résidences endéans 48 heures à partir de ce jour. Passé ce délai, souligne le Ministre Thomas Luhaka, recours sera fait aux forces de l’ordre.
En faisant tacitement le Ponce Pilate, le ministre de l’ESU qui explique que sa décision est prise en accord avec le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba après concertation avec le Comité National de Sécurité, annonce dans le même communiqué la suspension jusqu’à nouvel ordre de toutes les activités sur le site universitaire. En vue, dit Thomas Luhaka, de permettre une réinstallation rapide dans les homes des seuls étudiants réguliers ce, après une opération d’identification.
Les mesures prises par Thomas Luhaka sont saluées par la majorité de Kinois interrogés par Scooprdc.net. Tous qualifient d’inciviques les actes posés par ces pseudos intellectuels qui, pour des simples revendications qui n’en sont pas d’ailleurs une, parce que les frais académiques ayant été fixés de commun accord avec la Coordination estudiantine, ont détruit les infrastructures de l’Université que n’avaient rien à avoir avec leurs pseudos revendications. Et beaucoup de ces kinois souhaiteraient que les auteurs de ces troubles soient identifiés et sévèrement sanctionnés par la justice. « D’ailleurs du temps de Mobutu, ils seraient enrôlés de force dans l’armée », lâche un ancien de l’UNIKIN révolté par le non respect par les étudiants du protocole d’accord fixant le minerval, librement signé par leur représentant le 19 décembre dernier.
Il sied de rappeler que, deux policiers ont été tués ce mardi 7 janvier 2020 lors de nouvelles échauffourées des étudiants de l’Unikin qui protestaient faussement contre la hausse des frais académiques.
Yaya Ngoma.