Menace contre le CREN-K : le ministre de la RSIT, José Mpanda, dénonce un projet criminel des ‘’étudiants’’

Un communiqué sous forme d’un tract attribué aux étudiants de l’Université de Kinshasa, menace de mettre le feu sur le Centre Régional d’Etudes Nucléaire de Kinshasa (CREN-K). « Nous avons pris acte de la décision du ministre sur le déguerpissement des homes et des résidences estudiantines ; Quant à ce, nous lui promettons, que nous ne quitterons qu’avec : – les professeurs qui résident aux plateaux, – les cliniques universitaires, y compris CNPP ; N.B : dans 48 heures si le Ministre ne change pas sa décision, nous allons mettre du feu au CREN-K ; S’il faut que 999 étudiants périssent, mais 1 réussira à mettre le feu », peut-on lire dans ce communiqué sans signature du 07 janvier.

Le centre menacé relevant du Commissariat Général à l’Energie Atomique (CGEA), structure sous sa tutelle, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique (RSIT), José Mpanda dénonce ce projet criminel de ces ‘’pseudos intellectuels’’ et le qualifie de diabolique. Il en appelle au renforcement de la sécurité policière en vue de mettre hors état de nuire toute personne, étudiant soit-il, qui tenterait de s’approcher de ce centre.

Dans un communiqué publié ce mercredi 08 janvier, le commissaire provincial de la Police prévient que tout étudiant qui sera au home après jeudi (NDLR : délai de 48 heures leur accordé pour déguerpir du site universitaire) sera considéré comme un infiltré, un ennemi de la république faisant parti des bandits qui ont tué et blessé grièvement les éléments de la police le lundi 06 et le mardi 07 janvier dernier. Le général Sylvano Kasongo précise que la Police usera de tous les moyens légaux à sa disposition pour exécuter l’ordre lui donné par les autorités compétentes.

Rappelons que les mesures de suspension de toutes les activités à l’UNIKIN et de déguerpissement des étudiants des homes prises par Thomas Luhaka sont saluées par la majorité de Kinois qui ont trouvé dans le soulèvement injustifié d’une frange d’étudiants ayant entraîné des actes de vandalisme. La force restant à la loi, les auteurs de la menace d’incendier le CREN-K doivent être réprimés sans complaisance au même titre que les djihadistes Hezbollah.

Ginno Lungabu.

  • Bendélé Ekweya té

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