Une folle rumeur a circulé et circule encore dans les réseaux sociaux, relayée même par certains médias en ligne en panne d’informations, selon laquelle le directeur général de l’Office de Voiries et Drainages (OVD), Benjamin Wenga serait arrêté après l’inauguration ratée du saut-de-mouton de Binza-Pompage. Selon les colporteurs de cette folle rumeur, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi serait véritablement fâché à cause des travaux, selon eux, inachevés de construction de cet ouvrage.
Mais vérification faite, le numéro 1 de l’OVD n’a jamais fait l’objet d’une quelconque interpellation ni d’une inquiétude judiciaire. Selon les proches de Benjamin Wenga, il y a ou il y a eu mauvaise interprétation quant aux tâches confiées à l’OVD dans l’exécution de ces travaux. « S’il est vrai que le président était fâché, ce n’est pas pour l’inachèvement du saut-de-mouton mais pour autre chose. On nous parle de l’aménagement du site qui n’est pas effectif », confie Fabrice Okele, président de l’Intersyndicale qui estime que le DG Wenga est malheureusement pris à tort comme mauvaise cible, peut-être pour des raisons politiciennes.
Pour lui, le travail d’évacuation des immondices et d’aménagement du site ne relève pas de l’OVD. « L’OVD a déjà terminé son travail. Par conséquent, il appartient aux services chargés d’évacuer les immondices, notamment l’Hôtel de ville, ainsi qu’au ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Réaménagement (ITPR) en ce qui concerne l’aménagement des parkings de faire chacun en ce qui le concerne pour que l’ouvrage et ses accessoires soient fin prêts, en vue de l’inauguration de ce mini-échangeur par le Chef de l’Etat », explique Fabrice Okele qui fait savoir que la mise en service de ce saut-de-mouton serait un grand soulagement pour les usagers de la route, car il palliera aux embouteillages et favorisera la fluidité routière pour les populations des quartiers Kimbwala, Malweka, Mbudi, CPA, Kinsuka, Don Bosco, Lutendele et Pompage, présentement enclavées.
« Techniquement, l’Office des Voiries et Drainage a complétement fini son travail, en respectant à la lettre son contrat pour lequel le gouvernement central, sous l’impulsion du Président de la République, avait débloqué 2,760 millions USD américains au titre du financement de ce saut-de-mouton. De ce fait, l’OVD n’étant pas responsable des immondices, de l’aménagement des parkings, ces aspects ne peuvent guère lui être imputés », a défendu l’intersyndical de l’OVD, son entreprise et son directeur général. Qui dit mieux ?
Georges Ilunga.