Dans une déclaration rendue publique, vendredi 27 décembre, les cadres, membres et notables des communautés de l’Espace Katangais présents à Kinshasa, sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient des fausses et mensongères accusations à l’endroit de leur digne fils, Albert Yuma Mulimbi, dans l’affaire de la créance de 200 millions d’euros qui oppose la Gécamines à Dan Getler à travers ses sociétés Fleurette MUMI Holdings Limited et Ventora Development.
Par la bouche de Jean Diur Muland, secrétaire général de cette coordination, la Communauté Katangaise de Kinshasa se dit offusquée de constater que le dossier, tel que publié par l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), mettant en cause le président du Conseil d’administration de la Gécamines Albert Yuma, alors que l’affaire est pendante devant la justice en deuxième instance sur appel de la Gécamines, condamnée en première instance par le Tribunal de Commerce de Lubumbashi.
« Le dossier étant entre les mains de la justice et que les principaux acteurs ont été entendus et ont fait leur déposition, les communautés de l’Espace Katangais demandent à la justice d’examiner ce dossier en toute diligence et de rendre le jugement en toute impartialité », déclare Jean Diur Muland qui demande par ailleurs aux organisations de droits de l’homme en général et particulièrement à l’ACAJ de ne pas défendre sélectivement les droits des congolais et surtout d’éviter tout acharnement qui prend, précise et martèle-t-il, des allures tribalo-claniques dangereuses pour la fraternité et la cohésion recherchées, la paix et la concorde nationales tant souhaitées par tous.
« Vu les communiqués de presse de l’ACAJ, de Ventora Development et de la Gécamines confrontés avec tous les documents en leur possession, les communautés de l’Espace Katangais affirment mettent en garde toute personne qui cherche à s’en prendre à son digne fils, Albert Yuma à travers des fausses et mensongères accusations sachant qu’il s’est dévoué pour la transformation de la Gécamines », peut-on lire dans cette déclaration.
Enfin, émettant le souhait de voir tous les dossiers relatifs au détournement des fonds renseignés soient traités équitablement dans le respect des lois en vigueur en RDC, les communautés de l’espace Katangais ont fait savoir qu’elles se réservent le droit des poursuites judiciaires à l’endroit de quiconque violerait les droits de ses enfants et le cas échéant à l’endroit de Me Georges Kapiamba pour diffamation.
Nzakomba