L’imprudence communicationnelle du ministre près le président de la république sur les 6 millions USD de budget pour l’organisation de l’an 1 de l’alternance, ayant suscité un tollé général et une vive protestation dans le chef des congolais, a poussé d’aucuns à se questionner sur le job description réel du docteur André Kabanda.
L’imbroglio est certain, d’autant plus que depuis la formation du gouvernement en août dernier, le président de la république tarde, quatre mois après, à publier l’ordonnance portant organisation et attribution des ministères. Le ministre près le président de la république n’ayant pas existé sous Joseph Kabila, voilà la grande difficulté pour Docteur André Kabanda de savoir à quoi ressemblent ses tâches à la Présidence dont le patron de l’administration est le directeur de cabinet. A vrai dire, à la Présidence, André Kabanda est sous ordre de Vital Kamerhe.
Avec ce que d’aucuns qualifie de ‘’bêtise’’ qu’il vient de commettre en énervant les Congolais, docteur André Kabanda par l’entremise de son comité d’organisation de l’an 1 de l’alternance, vient de prouver à la face du monde que son poste est une coquille vide ; et qu’il chercherait à se nourrir en imaginant des projets budgétivores auxquels le peuple n’en tire aucun bénéfice. Reproche formulé à l’endroit de tous les diasporas autour de Félix Tshisekedi qui seraient en train de chercher à s’enrichir vite et maintenant même.
Avec un directeur de cabinet de la trempe de Vital Kamerhe assisté de plusieurs adjoints, sans compter la cohorte de conseillers que compte la Présidence de la république, Fatshi a-t-il vraiment besoin d’un ministre près le président de la république ? La question mérite vraiment d’être posée et le négatif est la réponse plausible. A moins qu’il soit dans la logique de donner de l’emploi à son ‘’vieux’’, mais un emploi sans contenu.
Dans des pays sérieux, avec sa bourde, docteur André Kabanda aurait dû tout simplement déposer sa démission pour cet opprobre et compromission mis à l’actif du chef de l’Etat qui, d’ailleurs peine à s’en sortir de la rocambolesque affaire de 15 millions USD impliquant son collaborateur direct, Vital Kamerhe. La démission n’étant pas une culture congolaise même chez les chantres du ‘’le peuple d’abord’’, que voulez-vous ? Laisser le Docteur tranquille, il n’a pas encore bouffé, dira-t-on !
Nzakomba.