Sanctionné par les Américains, Saleh Assi se défend : « Je certifie sur l’honneur que toutes mes activités économiques et professionnelles sont transparentes et conformes aux lois… »

Le patron des sociétés Mino Congo, Trans Gazelle et Pain Victoire et ses trois entreprises sont sous sanctions économico-financières du gouvernement américain. Saleh Assi est accusé de financer le terrorisme à travers le monde, notamment le Hezbollah, et de blanchiment des capitaux. La conséquence immédiate de ces sanctions ce qu’aucune banque commerciale en RDC ne peut plus faire des transactions ni faciliter une transaction bancaire à l’opérateur Saleh Assi et à ses trois sociétés. Et tous leurs comptes en dollar sont désormais gelés à travers le monde.

Mais dans un communiqué publié par Saleh Assi dont copie est parvenue ce mardi 17 décembre à Scooprdc.net, l’homme d’affaires libanais plaide non coupable et déplore que le verdict sévère lui soit infligé sans qu’il soit entendu. « …je tiens à nier tout ce qui a été avancé dans cette décision concernant les soi-disant relations financières ou de financements de certains milieux politiques concernés par les listes de sanctions. Je certifie sur l’honneur que toutes mes activités économiques et professionnelles sont transparentes et conformes aux lois en vigueur partout où mes sociétés exercent leurs activités. Le respect scrupuleux des conditions légales est notre code de conduite et nos transactions se font par le biais des canaux bancaires comme l’attestent tous les documents relatifs aux relations entre nos sociétés et les banques car nous n’avons jamais eu de recours au transfert par aucun autre moyen ou aucune autre voie », peut-on lire dans ce document.

Le richissime libanais proteste et soutient que les accusations dirigées contre lui sont illégales et dénuées de tout fondement comme l’atteste, déclare-t-il, l’historique de ses activités professionnelles exclusivement économiques en toute transparence, intégrité et professionnalisme. Il estime qu’il est victime des chantages exercés contre lui par les autorités de son pays, le Liban, face à qui il est opposant. Pour lui, les pressions américaines sont complices  et ne visent tout simplement qu’à porter du tort à sa personne et à ses sociétés.

« Alors que je livre cette bataille contre les susdits chantages et pressions (NDLR : des autorités de mon pays), je me retrouve tout d’un coup accusé par les autorités Américaines de financements illicites et illégaux. Drôle de coïncidence. Cette situation absolument paradoxale pousse à croire, avec certitude, qu’il s’agit bel et bien d’une opération de délation émanant de milieux concernés par la concurrence professionnelle entre mes sociétés et ceux qui n’arrivent pas à nous tenir tête dans notre business », indique Saleh Assi dans son communiqué.

Toutefois, il se réserve le droit de recourir à la Justice aux Etats-Unis pour clarifier sa situation et confirmer son innocence aux fins d’obtenir l’abrogation totale de ces sanctions qu’il qualifie d’injustes, car se jugeant  fort irréprochablement respectueux des lois en vigueur.

Ginno Lungabu.

  • Bendélé Ekweya té

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