Fatshi à ses détracteurs: « chacun de mes déplacements est dicté par des impératifs nationaux »

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a, dans son discours sur l’état de la nation prononcé devant le parlement, donné le sens à tous ses voyages effectués depuis qu’il est à la tête du pays. Une façon propre de répondre à tous ceux qui le critiquent au sujet de ses nombreux déplacements à l’étranger. « C’est pour promouvoir notre nouveau visage, notre nouveau contexte que je parcours le monde. Aujourd’hui, la voix du Congo est entendue. Notre vision pour les questions environnementales et énergétiques est connue…j’œuvre et je milite pour un Congo qui gagne, un Congo qui rayonne », déclare Fatshi qui martèle que chacun de ses déplacements est dicté par des impératifs nationaux.

Il dit considérer ses voyages comme le prix à payer pour redorer l’image de son pays ; consolider les relations avec les voisins conformément à principe sacro-saint de porte ouverte et de bon voisinage ; reprendre le programme avec les institutions de Bretton Woods ; relancer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis d’Amérique ; redynamiser la coopération avec l’Union européenne ; réchauffer les relations bilatérales avec la Belgique ; consolider les rapports privilégiés avec la France ; établir des rapports économiques avec l’Allemagne, pays qui veut être le leader dans la fabrication des véhicules électriques et dont le cobalt et le lithium de la RDC constituent l’une des matières premières.

« La Russie, la Serbie et le Japon que j’ai récemment visités veulent tous établir avec la RDC un partenariat gagnant-gagnant », révèle Fatshi qui dit envisager maintenir des rapports bilatéraux avec le Royaume-Uni, le Vatican, la Chine et l’Inde, mais aussi avec d’autres pays qu’il compte prochainement visiter. Donc à ses détracteurs de retenir que ses voyages ne sont nullement du tourisme.

Même si explicitement il ne répond pas directement aux critiques sur sa récente photo avec Paul Kagame prise main dans la main, Félix Tshisekedi coupe également court à ses détracteurs : « N’est-ce pas que les anciens belligérants de la deuxième guerre moniale sont devenus les meilleurs partenaires, les meilleurs alliés au sein de l’Union Européenne parce qu’ils ont signé la paix des braves et ont identifié les zones d’intérêts communs ? ».

Ginno Lungabu.

  • Bendélé Ekweya té

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