Innovation technologique : trois inventions de Thérèse Kirongozi présentées à José Mpanda

L’inventrice du robot régulateur de la circulation routière n’est pas à bout d’imagination. Ce lundi 9 décembre, Thérèse Kirongozi a présenté au ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique ses trois dernières inventions.

Il s’agit d’abord d’Izabo. C’est une petite machine purificatrice d’eau. Elle permet par la solution de l’eau et du sel, à produire le concentré purificateur. Selon les explications de l’inventrice, 4 mesurettes (bouchons) de ce concentré produit par Izabo qui fonctionne grâce à un petit panneau solaire, sont amplement suffisants pour purifier 20 litres d’eau de n’importe quelle qualité (de caniveaux, de toilette, de rivière…). Le concentré purificateur ainsi produit par Izabo peut servir pendant trois mois. Pour l’inventrice, c’est une façon d’éviter des maladies d’origine hydrique à la population privée d’eau potable.

Ensuite, la deuxième invention présentée à José Mpanda c’est un robot avertisseur. Celui-ci est conçu pour alerter les passants à distance du risque d’électrocution. L’idée de cette invention est partie du constat que bon nombre de kinois mourraient électrocutés, fauchés par des câbles dénudés de la Société Nationale d’Electricité (SNEL).  Le robot avertisseur placé à tout endroit où ces câbles présentent un danger, aura le mérite d’alerter en parlant comme une personne du danger de se faire électrocuter dans le parage. « C’est pour éviter des morts inutiles à nos compatriotes par une défaillance des installations électriques de la SNEL », explique Thérèse Kirongozi, vantant l’autonomie énergétique de son robot avertisseur qui fonctionne 24 heures sur 24 avec un panneau solaire comme l’est le robot régulateur de la circulation routière.

Enfin, la troisième invention c’est un électrolyseur du nom de Muyej (NDLR : gouverneur du Lualaba, le premier à acheter un lot de 400 machines pour les écoles de sa province). Cette machine est construite pour donner le goût de la Chimie aux élèves et étudiants, déclare Thérèse Kirongozi. L’électrolyseur Muyej permet par exemple de séparer l’hydrogène de l’oxygène dans la composition de l’eau. Il peut aussi aider à donner les propriétés de différents minerais que les élèves apprennent à l’école. D’où plaide-t-elle pour que cette innovation envahisse toutes les écoles en vue des connaissances pratiques en faveur des élèves et étudiants.

Elle est ainsi venue chez José Mpanda Kabangu qui a l’innovation technologique dans ses attributions pour solliciter de lui l’intervention du gouvernement congolais pour la duplication de ces machines et un accompagnement. Le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a promis à son hôte de s’investir et d’en faire un plaidoyer auprès du Gouvernement.

Owandi.     

  • Bendélé Ekweya té

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