Dans une déclaration rendue publique, l’Union pour la Nation Congolaise a, à l’issue d’une réunion de la Direction politique nationale, condamné avec la dernière énergie les massacres, les tueries et toutes sortes d’exactions perpétrées par les groupes armés et d’autres forces négatives sur la population de Beni. Concernant la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, elle invite par ailleurs ses membres à s’abstenir de tout propos, faits et actes susceptibles d’envenimer ou de choquer la conscience tant nationale qu’internationale et appelle les autorités de la coalition CACH à se structurer en une Plateforme politique afin de consolider l’alliance entre l’UNC et alliés et l’UDPS et Alliés.
En effet, l’UNC a siégé le mercredi 4 décembre dernier pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire sur l’ensemble du pays ainsi que le fonctionnement de la coalition CACH. Ce parti cher à Vital Kamerhe a condamné pour la énième fois et avec toute son énergie les massacres et autres formes d’exactions qui se sont produits à Beni, en Ituri, au Kasaï, dans le Tanganyika, au Kasaï central, dans les Hauts et Moyens plateaux du Sud-Kivu et dans la plaine de la Ruzizi, perpétrés par des groupes armés et autres forces négatives.
Ce parti politique s’insurge contre tout message de haine et de stigmatisation tenus par certains leaders en mal de positionnement à l’endroit de certaines ethnies de la RDC et invite a cet effet, toutes les communautés à vivre en parfaite communion. « L’UNC apprécie les récentes visites du secrétaire général adjoint des Nations Unies au Nord-Kivu et demande à tous les membres d’appuyer les opérations conjointes FARDC-MONUSCO jusqu’à l’anéantissement total de l’ennemi tout en veillant sur la protection des populations civiles », indique la déclaration.
En outre, elle invite ses membres à s’abstenir de tout propos, faits et actes susceptibles d’envenimer ou de choquer la conscience tant nationale qu’internationale concernant la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et informe par la même occasion que tout membre qui se sera mis en marge de la ligne de conduite indiquée, répondra seul de sa responsabilité devant les instances judiciaires.
Dans cette même ligne droite, précise l’UNC, une enquête interne est diligentée afin de sanctionner tous les présumés auteurs des propos d’incitation à la haine et ceux qui incitent la population à s’en prendre à la MONUSCO et aux différents centres de riposte contre Ebola.
Dorcas N.