Regroupant les hommes et les femmes de medias engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, le Mouvement JE DENONCE a organisé ce samedi 30 novembre, un sit-in devant le Palais du peuple pour exiger des sanctions plus sévères contre les violeurs en proposant au parlement la révision des peines prévues dans la loi concernant les violences sexuelles. Un mémorandum a été lu et déposé à la commission en charge de du genre, enfant et famille de la chambre basse du parlement qui sera par la suite acheminé à la présidente Jeanine Mabunda.
Les violences sexuelles concernent tout le monde. C’est cette logique que « Je dénonce » et d’autres structures féminines de lutte contre les violences faites aux femmes , à savoir, Sofepadi, Justice pour elles, Rien sans les femmes, Acofepe, El’as initiative, ont en synergie organisé cette manifestation pour le faire comprendre et éveiller les consciences face à ce fléau qui gangrène la société.
Selon cette synergie, les sanctions prévues par la loi sur les violences sexuelles ne s’appliquent pas réellement car jusqu’alors, le viol continue à être à la une sans pour autant inquiéter ses auteurs. C’est pourquoi, elle sollicite l’implication du parlement afin que les mesures reprises dans la constitution en rapport avec ce fléau soient accentuées pour que les auteurs répondent de leurs actes.
« Nous nous attendons à ce que la loi sur les violences sexuelles soit modifiée en tenant compte de notre mémorandum », a fait savoir la coordinatrice de JE DENONCE, Maguy Mbuku.
En outre, cette synergie invite la population à dénoncer tout acte de violences faites aux femmes en vue de rendre justice aux victimes.
Dorcas N.