« Il est inacceptable que la colère légitime des manifestants débouche sur des morts et des blessés. Je suis particulièrement révulsé par cette tragédie de trop dans une ville martyre comme Beni qui n’a que trop souffert de la folie meurtrière des terroristes impénitents », écrit le ministre des droits humains dans un communiqué publié ce samedi 23 novembre à Kinshasa.
En effet, au cours d’une manifestation de protestation contre les massacres des civils, vendredi 22 novembre à Beni, informe André Lite Asebea dans son communiqué, le bilan provisoire a fait état de deux manifestants tués, deux autres grièvement blessés et d’un policier sauvagement passé à tabac et dont le processus vital serait engagé. « Encore une fois, les coupables de ces crimes doivent être traduits en justice et subir la rigueur de la loi. Les autorités provinciales du Nord-Kivu sont invitées à diligenter rapidement des enquêtes à cette fin », recommande ce ministre en charge des droits humains.
Tout en refusant de cautionner les violations de droits de l’homme dans toutes leurs formes d’où qu’elles viennent, ce ministre juriste de formation et avocat, appelle la population de Beni à continuer à collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité qui sont plus qu’engagées, au péril de leurs vies, à débarrasser le grand nord de ses seuls vrais ennemis qui se trouvent être les terroristes et autres forces négatives.
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