Dépravation des mœurs dans le chef du député Léon Nembalemba : l’honorabilité déshonorée !

C’est dans un élément sonore qui circule sur les réseaux sociaux que l’on entend le député national Léon Nembalemba, très connu sous le nom de « papa Molière » insulter Franck Diongo et son garde du corps. Pour cause l’interpellation de ce dernier sur une émission qu’aurait diffusée le député-patron de la télévision « Molière TV » ; émission dans laquelle il aurait affirmé que Franck Diongo avait été arrêté et mis en prison parce que ses gardes du corps avaient tabassé des militaires.

La rédaction de Scooprdc.net ne trouvant pas d’euphémismes pour reproduire les injures qui se sont échangées entre l’appelant et l’appelé, se contente de vous dire que les parties intimes de nos mamans ont été au centre de cet échange très déshonorant. Pour dire vrai, le garde du corps de Franck Diongo a appelé pour se plaindre de l’émission animée par le député Léon Nembalemba et diffusée sur sa chaîne de télévision. Sur un ton déjà élevé que bien sûr le député n’a pas supporté, la flamme est partie de là. Propos tenus en Lingala avec toute sa vulgarité dont le média en ligne traduit en ces termes :

Garde du corps : Bonjour papa Molière, avais-tu vu là où nous, gardes du corps de Franck Diongo avions tabassé des militaires ? Ou d’autres personnes ? Eh ! Papa, pourquoi passer à la télé pour raconter n’importe quoi ?

Papa Molière : que dis-tu ?

Garde du corps : étais-tu témoin de notre agression, nous gardes du corps de Franck Diongo vis-à-vis des militaires ? Toi tu l’as confirmé à la télé, étais-tu témoin ?

Papa Molière : de quoi tu parles papa ? Je ne comprends rien. Tu as commencé par m’engueuler, qu’est-ce qu’il y a ?

Garde du corps : tu as diffusé une émission, toi et le prêtre, dans laquelle tu as confirmé que les gardes du corps de Franck Diongo avaient tabassé quelqu’un.

Papa Molière : ne blague pas avec moi, imbécile. Je te connais Vitrier, c’est toi Vitrier ? Ton numéro est apparu. Tufi ya maman na yo !

Garde du corps : Ya yo moko ! Toi, tu confirmes comme si tu étais témoin ! Tufi ya maman na yo moko.

Papa Molière : attends, je te connais, je vais te faire arrêter. Sois aux aguets, je connais ta figure, comme ça on verra comment Franck Diongo te fera libérer. Je te connais Vitrier, sois aux aguets, …de ta mère, imbécile, tu apprendras à me connaître. Tufi ya maman na yo, na ya Franck Diongo. Tufi na ye, tufi na bino mibale… Je connais ta figure à Socimat, tu verras, on viendra te prendre, imbécile, maman na yo !

Invraisemblable mais pourtant vrai. Cela rappelle les manières que l’on peut facilement attribuer aux élus nationaux, car un cas similaire s’est produit à l’époque d’Évariste Boshab. Ce dernier était intervenu pour régler un contentieux et apaiser la tension des journalistes à cause des injures du genre proférées par Yves Kisombe, à l’époque député national, contre Eugénie Ntumba, à l’époque journaliste à RTVS1.

En méprisant ainsi la femme et surtout la mère, le meilleur élu de la Funa a-t-il vraiment sa place à l’hémicycle ? Un débat entre homme devrait-il déraper vers les insultes destinées aux parties intimes de nos mamans ? Au bureau de l’Assemblée Nationale d’en juger. Car l’audio existe, il circule. Même si l’on est tellement impulsif, le député Nembalemba devra savoir que l’honorabilité est la réussite de l’hypocrisie sociale. Il doit s’y exercer.

Nzakomba. 

  • Bendélé Ekweya té

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