Dans un mémorandum adressé au président de la république le 14 novembre dernier, les syndicats représentatifs de la Générale de Carrières et de Mines (Gécamines), notamment le SPP/UNTC, la CDT, la CTP, l’UPS, le BSP, le SPI/CSC, l’OTUC, le NCT, le SCT…, lui présentent la situation correcte de leur entreprise. Du coup, cette correspondance de quatre pages confond, même s’ils ne l’ont pas nommément cité, l’ingénieur Raphaël Ngoy Mushila qui, il y a sous peu, s’est déchaîné dans un rapport adressé au premier ministre, sur les dirigeants du géant cuprifère sur qui il colle les griefs de mauvaise gestion ayant occasionné une perte d’au moins 4 milliards USD entre 2010 et 1018.
« A ce jour, avec le plan de transformation mis en place par la Gécamines, tous les équilibres fondamentaux de la société sont retrouvés car les indicateurs de gestion le témoignent. Outre cette transformation, la Gécamines a décidé de ne conclure à l’avenir que des partenariats gagnants-gagnants basés, selon le cas, sur le principe construction-exploitation-transfert (BOT) », peut-on lire dans cette correspondance des syndicalistes de la Gécamines adressée à Félix Tshisekedi.
Ils regrettent que ce soit ce moment favorable de redressement que certaines personnes ennemies du pays ne voulant pas de la relance de la Gécamines, comme le mentionnent-ils, choisissent pour diaboliser d’une façon permanente les responsables actuels de cette entreprise dans le seul but de décourager les investissements qui commencent à porter leurs fruits.
Dans leur peau de défenseurs de l’employé, ils font savoir à Fatshi que l’agent Gécamines qui jadis avait perdu l’espoir de vivre, est fier aujourd’hui d’appartenir à cette grande société car le social est une priorité pour les dirigeants qui paient, mensuellement et à date, le salaire au personnel. Interpellant Fatshi sur le fait que l’élan de la production actuelle mérite son attention particulière et celle du Gouvernement, ils le conseillent de ne pas prêter oreille aux prophètes de malheur qui tiennent à tout prix à l’échec des dirigeants en place ; d’appuyer les stratégies actuelles des dirigeants de la Gécamines ; d’accompagner la révision des contrats et d’éviter une politisation de la société.
Innocent Olenga.