Cité dans un différend parcellaire à Limete, le pasteur Marcello Tunasi réagit : l’Église CREFM n’est ni de près ni de loin à la base de la détresse qui s’abat sur monsieur Lukalema Odimba Onoya et sa famille

L’article « Tentative d’escroquerie parcellaire à Limete : une plainte contre le pasteur Marcello Tunasi et consorts ! » a vite suscité la réaction de l’église « La Compassion ». Dans une longue mise point dépassant en termes des mots l’article incriminé, la Cellule juridique de l’Eglise Centre de Réveil, d’Evangélisation, de Formation, de Réveil et de Mission « La Compassion »,  déclare qu’aucune des imputations contre son pasteur Marcello Tunasi n’est établie en fait comme en droit et partant, constituent, l’incrimination de diffamation ou d’imputations dommageables de la part de monsieur Lukalema Odimba Onoya et les siens. Ci-dessous l’intégralité de la mise au point :

  1. FAITS ET RETROACTES

Nous, Église CENTRE DE REVEIL, D’ÉVANGÉLISATION, DE FORMATION, DE RÉVEIL ET DE MISSION «LA COMPASSION », CREFM en sigle, avons appris, non sans indignation, au travers d’un média en ligne, les imputations fortuites et diffamatoires dirigées contre notre communauté et la personne de son Représentant légal, le Révérend Pasteur Marcello TUNASI.

En effet, nous sommes écœurés de constater de manière crescendo l’escalade verbale et le déplacement de frustration de la part de Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA et les siens sur l’Église CREFM et son Représentant légal, alors que ceux-ci n’ignorent guère la réalité juridique ou du moins les contours judiciaires de l’affaire les opposant à la Succession KADIMA TSHIUNZA Nestor, leur contradicteur habituel, qui nous a, du reste, déguerpi en 2018 de la parcelle querellée entre les deux familles précitées.

Pour rappel, nous avons été par le passé locataire de Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA suivant le contrat de bail du 06 juin2014 aux termes duquel les parties avaient convenu entre autres à charge du bailleur, l’obligation de garantir la jouissance paisible du bien loué (Art. 11).

Que hélas, en 2018, l’Église CREFM avait été contrainte par la force publique de déguerpir, malgré l’appel en détresse lancé à son ex-bailleur, Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA qui n’a pu rien faire pour elle, son ex-locataire, ayant par l’occasion connu des pertes matérielles non encore réparées;

Étant évincée de la sorte, l’Église CREFM se concentra à l’aménagement intérieur de sa parcelle contiguë à celle querellée entre les deux (2) familles précitées.

Pour la gouverne de tous, la Succession KADIMA TSHIUNZA Nestor après nous avoir déguerpi, a placé sur les lieux, depuis plus d’un (1) an, des locataires qui jouissent paisiblement et allégrement des lieux sous la garantie de leur nouveau bailleur, sans être inquiétés ni en justice ni sur les médias par Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA ou les siens. Allez-y comprendre en cela l’animus nocendi caractérisant le mémo diffamatoire décrié.

Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA intellectuel de son état, n’ignore guère que l’Église CREFM n’est ni de près ni de loin à la base de la détresse qui s’abat sur lui et sa famille.

Tenez, son contradicteur dans les procès pénaux et civils est bien  connu de lui depuis 1992 à ce jour, la succession KADIMA TSHIUNZA Nestor représentée par son fils, le liquidateur KADIMA KADIMA.

Pourquoi donc un tel acharnement sur l’Église CREFM et son représentant Légal  qui, non seulement n’est pas en procès avec Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA et les siens, mais surtout, a toujours usé de compréhension et de clémence à leur égard après la rupture brutale du bail, par le fait de son déguerpissement forcé à la diligence de la succession KADIMA TSHIUNZA Nestor en ce qu’elle n’a jamais exigé une quelconque réparation de son ex-bailleur qui, du reste, lui est encore redevable de la garantie locative nonobstant différents rappels.

En effet, aucune de ces imputations n’est établie en fait comme en droit dans le chef de l’Eglise CREFM ni de son Représentant Légal et partant, constituent, l’incrimination de diffamation ou d’imputations dommageables en ce que :

  1. L’Eglise n’a jamais mis en vente la parcelle querellée et n’en a aucun droit ; bien au contraire, c’est la succession KADIMA TSHIUNZA Nestor qui a fait l’offre de vente en se fondant sur son certificat d’enregistrement jamais annulé à ce jour;
  2. L’Église n’a jamais hypothéqué la parcelle querellée et n’en a aucun droit ;
  3. L’Église ne s’est jamais vue remettre de la part de Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA ni des siens, un quelconque titre d’occupation ou de propriété couvrant la parcelle querellée pour prétendre méchamment avoir été escroqué par la confiscation de sa parcelle par l’Église CREFM qui n’est ni de près ni de loin l’auteur de son éviction de ladite parcelle ; bien au contraire, par cette éviction, l’Eglise a subi d’énormes préjudices non encore réparés;
  4. L’église ne s’est pas non plus confectionnée un quelconque titre de propriété sur la parcelle querellée pour évoquer à tort un prétendu faux en écritures. Le certificat d’enregistrement couvrant la parcelle querellée porte les noms des successibles de la succession KADIMA TSHIUNZA Nestor, leur défunt père, et non celui de l’Eglise ou de son Représentant Légal.

Pourquoi donc un tel acharnement malveillant contre l’Eglise CREFM et son Représentant Légal ? Le mobile est tout trouvé à travers le mémo diffamatoire énergiquement décrié dans ce droit de réponse.

  1. LA RESTITUTION DES FAITS VERIDIQUES

La succession KADIMA TSHIUNZA Nestor qui occupe depuis plus d’un(1) an la parcelle querellée a mis publiquement en vente ladite parcelle, les potentiels acheteurs défilent en longueur de journée, parmi lesquels, les indiens, les chinois, les libanais, les sociétés commerciales, les Eglises, les personnes physiques de tout genre, discutant au quotidien avec la succession sur le prix et modalités de vente de ladite parcelle, mais curieusement aucune attaque médiatique n’est dirigée à leur endroit.

L’Église CREFM en tant que voisine contiguë a été également saisie de l’offre de vente de la parcelle querellée avec, à l’étai, le certificat d’enregistrement couvrant cette parcelle, et a soumis cette offre à l’examen de ses experts pour en apprécier l’opportunité.

A cet effet,  lesdits experts ont procédé à toutes les vérifications nécessaires en prenant langue avec la Succession KADIMA TSHIUNZA Nestor et à ce jour, les discussions sont toujours en cours.

Le fait pour l’Église d’entamer une discussion à l’effet d’acquérir un bien immobilier constitue-t-il, en fait comme en droit, les infractions de stellionat, d’escroquerie, de tromperie, de faux en écritures ? Loin-delà.

Sinon, devons-nous comprendre à travers ce mémo diffamatoire que Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA et les siens sont d’accord que tous les autres potentiels  acheteurs concurrents puissent acquérir la parcelle dont question et en jouir paisiblement, sauf l’Eglise CREFM ?

Ce qui laisse croire à un  acharnement malveillant dont le mobile est de nuire tout simplement à la réputation de l’Eglise CREFM et de son Représentant Légal.

Au demeurant, l’Église CREFM, personne juridique exerçant ses activités conformément à la loi relative aux ASBL en RDC, ne tolérera plus jamais pareilles escalades verbales ni des propos diffamatoires de la part de Monsieur LUKALEMA ODIMBA ONOYA et consorts, des organes de la Presse, ni de qui que ce soit, car dit-on, nul n’est au-dessus de la loi.

A propos, les auteurs des imputations dommageables flagrantes publiées par la presse et les réseaux sociaux devront en répondre devant la Justice.

A l’attention des médias congolais, il vous plaira dans l’avenir de respecter les règles professionnelles, en ne publiant que les éléments accompagnés de soubassements et ce, après avoir préalablement recueilli  de la partie adverse, l’autre son de cloche, pour le triomphe du droit et de l’équité.

Pour tout contact avec l’Église CREFM au sujet de ce dossier et tout autre à venir, la Cellule de Communication de l’Église est disposée à rencontrer toutes vos préoccupations au téléphone (+243 853133501) ou à son siège (n°04, IIème rue Limete/Industriel).

Aux internautes et à l’Eglise corps du christ à travers le monde, cette cabale n’est ni plus ni moins la stratégie de l’ennemi visant vainement à déstabiliser l’œuvre de Dieu.

Nous ne faiblirons point, nous lui résisterons avec la dernière énergie et il fuira loin de nous.

Fait à Kinshasa, le 14 Novembre 2019

Pour l’Église CREFM,

Le Comité Juridique et communicationnel.

  • Bendélé Ekweya té

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