Coups de bec politiques : réaction immature du FCC face au comportement immature de l’UDPS !

Le mariage adultérin entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH) dégringole à tel point de donner raison  à la musicienne Tshiala Muana qui a chanté : « bukalenga bua bana kabupangi diyoyi », entendez : « le pouvoir confié aux enfants ne manque jamais des chamailleries ». Raison au regard du comportement réactionnel des acteurs de coalition au pouvoir.

Tout part de la destruction réciproque des effigies du président honoraire Joseph Kabila et du président en fonction Félix Tshisekedi par les partisans respectifs. Au siège de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, président intérimaire de ce parti, s’est débarrassé de sa veste de premier vice-président de l’Assemblée nationale pour tronquer le kimono de combattant et débiter un discours discourtois et menaçant envers, non seulement Joseph Kabila à qui il promet l’exil s’il ne s’y prend garde, mais aussi envers le FCC qu’il accuse d’empêcher Félix Tshisekedi de bien travailler. On a reconnu ce mardi 12 novembre  un Kabund politiquement irresponsable d’avant 2016 devant les militants de l’UDPS !

Le FCC s’est visiblement laissé entraîner par le piège du numéro 1 intérimaire de l’UDPS. Toute sa crème intellectuelle s’est précipitamment réunie ce même mardi 12 novembre pour administrer une fessée à l’ « énergumène » premier vice-président de l’Assemblée nationale. La réunion s’est terminée tard dans la nuit avec une déclaration traitant Jean-Marc Kabund d’immature politique.

Fallait-il à tous ces professeurs d’université et autres intellectuels au sein du FCC répondre précipitamment à un immature qui, soulignons-le en passant, est encore étudiant à l’ULK ? La réaction du FCC est comparable à celle d’un homme qui se douche, mais dont les habits venaient d’être emportés par un fou et qui s’est mis à poursuivre tout nu ce fou. En voulant corriger une erreur par une erreur, le FCC s’est comporté en immaturité comme l’UDPS et ses militants qui ne maîtrisent pas encore les rouages du pouvoir. A l’époque de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), monseigneur Laurent Monsengwo disait : « on ne répond pas à une bêtise par une bêtise car la deuxième sera bête ».

Et beaucoup d’observateurs estiment qu’une réunion entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, chacun avec ses lieutenants en vue de l’éducation et de l’encadrement de leurs bases, s’avère très urgente s’ils tiennent encore à leur alliance. Sinon, c’est l’explosion certaine.

Georges Ilunga.

  • Bendélé Ekweya té

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