Crise postélectorale : Fayulu propose la mise sur pied du HCNRI en tripartite FCC-CACH-LAMUKA

Après son premier schéma, le coordonnateur de Lamuka, Martin Fayulu revient à en proposer un second amélioré. Qui, du reste vise la mise sur pied d’un plan d’urgence, ce, en vue de sortir le pays de la crise postélectorale.  D’où propose-t-il, le Haut Conseil National des Réformes Institutionnelles (HCNRI) qui devra constituer un cadre de dialogue entre les parties prenantes, notamment les coalitions LAMUKA, FCC et CACH.

D’après ce candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 qu’il a déclaré sur les antennes de Top Congo FM en début de cette semaine,  il sera question de proposer à la coalition FCC-CACH de diriger le pays, en période des réformes de 18 mois. Ensuite, la coalition Lamuka dont il est sociétaire va piloter le HCNRI.

En effet, le président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), Martin Fayulu Madidi, célèbre pour son combat de la vérité des urnes, a, depuis l’Europe où il séjourne, via une correspondance, manifesté ses véritables intentions de sauver le Congo de la crise politique. Pour ce faire, ce candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 voudrait parmi les pistes de solutions proposées, la réalisation du grand chantier de la reconstruction de la RDC en réunissant les fils du pays à se mettre autour d’une table pour réfléchir sur la situation de crise.

Sur le sol européen, ce dernier déplore un sentiment incessant d’injustice qui dure depuis belle lurette. « Face à cela, toutes les prémisses d’une dégradation accélérée de la situation politique, économique et sociale de la République demeurent », déclare Martin Fayulu qui appelle à rompre avec les fausses solutions et à en finir avec les faux dialogues. De ce fait, ce haut cadre de Lamuka encourage tous ses compatriotes à agir en toute responsabilité.

A l’Union Africaine ainsi qu’à la Communauté Internationale, Fayulu les invite à ne pas rester infidèles dans le déni. D’où, dans ses propos, il laisse entendre ce qui suit : « il existe bel et bien crise politique dans le pays qui nécessite que l’on s’y penche sérieusement pour assurer la paix et la cohésion nationale. Afin d’amorcer le grand chantier de la construction du pays ».

A cette même occasion, l’opposant radical insiste sur la tenue d’un dialogue avec les parties y afférent qui, selon lui, devrait plancher sur les réformes urgentes et cruciales pour l’intérêt général de tous. Ces réformes devront, selon Faulu, s’opérer principalement au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), du juge contentieux électoral (Cour Constitutionnelle), mais aussi du côté de la Défense et Sécurité, de la Gouvernance, en y mettant un accent particulier sur la lutte contre la corruption et le respect des droits de l’homme.

De son côté, la coalition FCC-CACH qui n’était pas favorable au premier schéma, semble jusque là, se désintéresser de ladite proposition. Par contre il y a lieu de remarquer le mariage entre ces deux grandes plateformes au pouvoir vient de se renforcer avec la récente rencontre entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.

J.M.

  • Bendélé Ekweya té

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