Les loups ne se mangent pas entre eux, dit-on. Mais cet adage semble être d’une autre époque chez certains caciques, mieux les dinosaures du Front Commun pour le Congo en général, mais particulièrement du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), qui lorgnaient tels des girafes ce poste au perchoir de la Chambre basse du Parlement mais qui ont été superbement désillusionnés et déçus par le choix-surprise de Joseph Kabila sur Jeannine Mabunda. Choix qu’ils ont hypocritement accepté et validé. Mais intérieurement, ils avaient ou ont encore un sentiment d’amertume. Non sans raison, ils ont activé la machine de déstabilisation pour faire tomber cette dame.
En effet, selon les informations sûres parvenues à Scooprdc.net, les députés du FCC téléguidés par des mains noires de cette plateforme politique alignée derrière le président honoraire Joseph Kabila, feraient circuler une pétition pour obtenir la déchéance de la présidente de l’Assemblée nationale Jeannine Mabunda au motif fallacieux qu’elle les ferait souffrir et n’est pas à la hauteur de servir leurs intérêts. Une diabolisation déstabilisatrice tendant à la présenter aux yeux du monde comme une ‘’incompétente’’.
Ainsi pour cette pétition corrompue, les détracteurs de Jeannine Mabunda auraient remis aux députés selon leur poids financier visible entre 5 mille et 15 mille USD pour signer ce document contre la gestion de cette ancienne ministre du Portefeuille. Ils auraient déjà obtenu 50 signatures et comptent en avoir une centaine.
Mais des questions que d’aucuns se posent : cette démarche serait-elle véritablement menée pour destituer Jeannine Mabunda ou simplement c’est une action de chantage pour lui soutirer un peu d’argent comme on a vu les députés nationaux se comporter pendant les législatures passées ? Dans l’hypothèse où elle est véritablement menée pour la destituer, Joseph Kabila l’avalisera-t-il ?
C’est là que certains observateurs veulent scruter la lucidité du Raïs, lui qui connaît mieux les ‘’charognards’’ et autres ‘’fauves’’ de sa famille politique habitués à se donner des coups bas et à se livrer un combat de leadership autour de lui. Accepter leur démarche de faire partir très tôt Jeannine Mabunda du perchoir de l’Assemblée signifierait, à en croire l’analyse de certains observateurs, qu’il avait lui-même fait un mauvais choix. Ce qui le discréditerait. C’est donc un piège. Dossier à suivre.
Owandi.