9ième édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa : « le défi est majeur mais pas insurmontable », dixit Gentiny Ngobila

Les préparatifs de la 9ième édition des Jeux de la Francophonie vont bon train. Les officiels congolais impliqués dans l’organisation, notamment le ministre d’Etat en charge de la coopération Internationale et Intégration régionale, Guillaume Mandjolo, le ministre d’Etat en charge des médias et communication, Jolino Makelele, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, José Mpanda, le ministre des Sports, Amos Mbayo, le ministre de la jeunesse, Billy Kambale, le ministre de la culture et Arts, Jean-Marie Lukunji et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, étaient ce lundi 21 octobre dans la matinée en réunion pour discuter et amender le projet de décret à soumettre au premier ministre, avant de signer dans l’après-midi avec le délégué de la Francophonie en séjour à Kinshasa l’acte d’acceptation par la RDC d’organiser ces jeux.

« Accueillir un événement  culturel et sportif réunissant toute la jeunesse francophone constitue un défi majeur pour notre pays et notre ville de Kinshasa vu le délai imparti. Défi majeur mais pas insurmontable lorsque les énergies se rassemblent positivement dans une vision commune », a déclaré le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, avant d’inviter Mme Zeina Mina, directrice des Jeux de la Francophonie à s’impliquer pour la réussite de l’organisation de ces jeux qu’il veut à la hauteur de sa ville  de Kinshasa et de son pays la RDC.

Pour le ministre d’Etat à la Coopération Internationale et Intégration régionale, Guillaume Mandjolo, l’organisation de ces jeux de la Francophonie est une opportunité extraordinaire offerte à la RDC. « Que les phares du monde soient braqués sur la RDC ; que la diversité francophone s’exprime à travers la culture congolaise, c’est une occasion extraordinaire de montrer  la face du monde que la RDC n’est pas seulement ce pays frappé sans cesse par les affres de la nature, mais que c’est un pays qui a aussi la capacité de rebondissement extraordinaire », déclare-t-il.

Tout en reconnaissant comme Gentiny Ngobila que l’organisation de ces jeux de la Francophonie est un défi majeur, un challenge pour la RDC vu le délai imparti, deux ans alors que dans la tradition c’est quatre ans accordés au pays organisateur, Guillaume Mandjolo rassure que le président de la république Félix Tshisekedi et le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba ont pris à bras-le-corps ces jeux de la Francophonie, et convier à toutes les personnes impliquées dans cette organisation à participer utilement.

Rappelons que les jeux de la Francophonie réunissent après quatre ans les jeunes venant de l’espace francophone. Des jeux et compétitions sportifs, la culture, le théâtre, l’art plastique et des conférences y sont organisés. La dernière édition a eu lieu à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2017. Mais bien avant, ces jeux de la Francophonie ont commencé au Maroc, précisément à Rabat et Casablanca en 1989. Sont venus les tours de Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009) et Nice (France, 2013).

En 2021, le Canada pourtant déjà choisi ayant désisté, c’est la ville de Kinshasa de la République Démocratique du Congo qui sera à l’honneur pour accueillir les meilleurs jeunes talents artistes et sportifs francophones lors de cette 9ième édition.

Owandi

  • Bendélé Ekweya té

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