Le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a assisté, ce lundi 14 octobre, à la présentation de la maquette devant servir de modèle pour la construction du Centre Culturel et Artistique pour l’Afrique Centrale et l’Institut National des Arts sur le site situé en face du Palais du peuple dans la commune de Kasa vubu. C’était en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’urbanisme et habitat, Pius Mwabilu Mbayo Mukala.
A cet effet, le ministre d’Etat Pius Muabilu et le ministre de la coopération international, intégration régionale et francophonie, Guillaume Mandjolo ont signé deux nouveaux arrêtés dont l’un portant report de l’arrêté du 14 octobre 2016 et l’autre portant désaffectation d’une portion de terre en face du Palais du peuple en faveur de la coopération entre la république populaire de Chine et la RDC. Car il faut le noter que ce terrain faisait l’objet d’une superposition des arrêtés entre le ministère de l’urbanisme et celui des travaux publics et aménagement du territoire. Et cette situation avait conduit à la suspension de travaux à titre conservatoire par le ministre d’Etat en charge de l’urbanisme et habitat, suite à cette insécurité juridique.
Maintenant que les deux ministres se sont mis d’accord, le chantier devra être lancé incessamment. Ainsi donc, les travaux s’effectueront en deux phases.
D’après le manager chinois de l’entreprise chinoise Beijing Urban Construction Group qui supervise le projet, la première phase concerne la construction du centre culturel. Et la seconde comprendra la construction de l’Institut ational des Arts (INA) et d’un centre d’accueil. La maquette de toute cette construction a été présentée au premier ministre lors de sa descente sur ce site dénommé la place du cinquantenaire.
Les travaux de construction prendront 30 mois à dater de la pose de la première pierre, et le coût global est estimé à près de 100 millions USD. Se trouvant sur le lieu, le professeur Yoka, Directeur Général de l’INA dit: « avec ce projet, le temps est venu pour la RDC de donner à la culture ses lettres de noblesse en Afrique ».
Les hommes de culture n’ont qu’à croiser les doigts en attendant de voir pousser du sol Kinois, l’œuvre qu’ils ont tant attendue.
Ben Lévi