Dans la nuit du 2 octobre dernier vers 22heures, l’avocat et membre du Conseil d’administration de la SCPT, Constant Mutamba, a été victime d’une tentative d’assassinat non loin de sa résidence à Binza Ma Campagne. Les faits tels que décrits par son avocat dans la plainte adressée à l’auditeur général, ne laissent planer aucun doute.
En effet, l’incident se passe aux abords de la paroisse catholique saint Luc où le véhicule du président de la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC) est pris en filature par des hommes armés jusqu’à lui tendre un guet-apens digne d’un film hollywoodien sur l’avenue Lusuasua. Après plusieurs manœuvres tendant à immobiliser la jeep à bord duquel se trouvait Constant Mutamba, la première jeep des inciviques communique à l’autre équipe chargée de l’opération suicide de l’arrivée de ce dernier.
C’est en ce moment précis qu’une autre jeep surgit devant celle transportant Constant Mutamba, bloquant le passage et un des occupants ordonne au chauffeur de Mutamba de faire marche arrière. Couché dans la banquette arrière du véhicule devant cette scène, Me Constant Mutamba n’a eu la vie sauve que grâce au courage de son chauffeur qui a su trouver une brèche en empruntant la route qui va vers le Centre supérieur militaire, pendant qu’une longue poursuite s’est engagée jusque vers le camp Tshatshi où ces assaillants ont dû lâcher prise.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il est évident que le crocodile a récemment beaucoup dérangé dans le bon sens du terme : discours de restitution, vérité sur les élections et tout récemment à Matadi conduisant une délégation du Front Commun pour le Congo (FCC) dans le dossier Procureur contre Atou Matubuana, tout ça donne des insomnies à certaines personnes. Reste à savoir qui en veut vraiment au jeune avocat ? Car l’homme est membre de la conférence des présidents FCC, président de NOGEC, Administrateur à la SCPT, assistant à l’Université Protestante au Congo (UPC) et avocat de profession.
Ben Lévi.