Elu du territoire de Kalehe, le député provincial et rapporteur de l’Assemblée provincial du Sud-Kivu, Jacques Amani Kamanda, a passé ses vacances parlementaires dans son fief électoral. A l’occasion, il a remis quelques présents à ses électeurs : lampadaires, tôles, lot des médicaments aux postes de santé, un peu d’argent aux femmes vendeuses pour appuyer leurs petits commerces, etc. En même temps, il a eu à écouter les desideratas et les plaintes de la population, notamment le problème de l’insécurité causée par des groupes armées, la pauvreté, les routes, les tracasseries policières.
« Certaines pratiques doivent cesser. C’est notre rôle de le dénoncer. Notre population nous a donné sa confiance pour cela. Chaque jour, nous recevons des plaintes des chauffeurs et motards. Pourquoi cantonner plus de 10 policiers sur plusieurs arrêts dans ville ? Ces arrêts sont-ils devenus des guichets ? Le phénomène ‘’massage’’ doit s’arrêter. On peut garder 2 ou 3 policiers pour réguler la circulation routière sans tracasser les chauffeurs », fustige le rapporteur de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu qui déplore une faible cohabitation entre la police Nationale et la population.
Il estime que les policiers doivent protéger la population et ses biens au lieu de s’adonner à une tracasserie. « …la population n’est pas une vache à lait. Le ministre de l’intérieur devrait veiller à cela. Les vielles pratiques doivent s’arrêter immédiatement. La population a besoin de vivre paisiblement », plaide-t-il pour sa population de Kalehe.
Déplorant la présence des plusieurs groupes armées dont les FDLR dans le territoire de Kalehe, Jacques Amani Kamanda demande aux autorités de trouver une solution, car dit-il, ‘’notre population souffre énormément’’. Mais à cette population aussi, l’élu de Kalehe exhorte de se désolidariser des groupes armés pour le développement de la province. Il a promis à celle-ci d’apporter ses desideratas auprès de l’exécutif provincial pour l’amélioration de ses conditions de vie.
Owandi.