FPI : les ‘’mbengelistes’’ aux manœuvres de diabolisation !

Présentement, l’homme à abattre au Fonds de Promotion pour l’Industrie (FPI), est certes le directeur général. Patrice Kitebi est la bête noire, non seulement des promoteurs insolvables traqués par la justice, mais également de tous les agents FPI légalement rétrogradés et autres licenciés pour faute lourde ou pour faux et usage de faux. Ainsi pour le mettre en disgrâce vis-à-vis du nouveau président de la République, Félix Tshisekedi, la grande machine et toute l’artillerie de vaste diabolisation sont actionnées. La dernière cartouche en date c’est le fameux mémo du pseudo collectif d’agents du FPI adressé au Chef de l’Etat pour dénoncer la ‘’mauvaise gestion et détournement d’argent’’ imputés à Patrice Kitebi.

Un brûlot non signé vite rejeté et démenti par l’Intersyndicale du FPI constitués des célèbres et sérieux syndicats (CDT, UNTC et CSC). « Nous sommes en possession d’un pamphlet aux allures d’un tract, car sans signature ni date, émanant d’un organe qui se fait nommer ‘’Le collectif d’agents’’ par lequel il révèle et dénonce auprès de votre Excellence un soi-disant scandale financier et pillage systématique des recettes de la taxe de promotion de l’industrie par le directeur du FPI », réagit ainsi l’Intersyndicale dans une correspondance adressée au président Félix Tshisekedi pour disculper Patrice Kitebi et dénier à cette bande anonyme d’individus la qualité d’engager le personnel FPI.

Du coup, l’Intersyndicale identifie derrière cette cabale les manœuvres des ‘’mbengelistes’’ dont la gestion de leur mentor a été la plus catastrophique depuis l’existence du FPI. ‘’Aigris et mécontents du leadership managérial exemplaire du comité Kitebi, la diabolisation est pour eux la seule arme fatale pour, croient-ils, le faire partir’’, confie un syndicaliste interne du FPI qui précise que leur délégation est là pour sauvegarder la paix sociale qui règne au sein de l’entreprise mais que des troubles-fêtes veulent perturber.

Pour l’Intersyndicale, l’opinion tant nationale qu’internationale sait que le FPI ressemblait déjà à une entreprise familiale. Non sans raison, au Département de Ressources Humaines, jusqu’à ce jour, informe-t-on à Scooprdc.net, plus d’une centaine d’agents sont soit d’une même tribu ou familiers de l’ancien DG (beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, amis…).

« Ceux-là, au lieu de travailler, sont attentistes au retour de leur messie. Mais en voulant s’attaquer méchamment à une personne, Patrice Kitebi, ces mbengelistes qui donnent des fausses données, exposent le FPI et font une passe en or et donnent un discours à tous ceux qui, y compris les débiteurs insolvables, veulent la liquidation de cette entreprise ou sa transformation en une banque, rien que pour effacer leurs dettes vis-à-vis du FPI », s’indigne ce membre de l’Intersyndicale.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes : de 730 mille USD de trésorerie nette héritée en 2016 à 25 millions USD à ce jour !

Lorsque le comité Kitebi entre en fonction en novembre 2016, explique l’Intersyndicale à Scooprdc.net, il trouve une trésorerie de 1,3 millions USD dont les fonds immobilisés dans les banques, notamment BIAC et CADECO. La trésorerie nette dégageait 730 mille USD. Ce qui ne permettait même pas de prendre correctement en charge l’enveloppe salariale et payer les fournisseurs.

« Mais aujourd’hui où nous parlons, la trésorerie du FPI est confortable : au moins 25 millions USD disponibles. Le comité Kitebi a payé toutes les dettes héritées. Il n’a pas de dettes à payer aux fournisseurs ainsi que qu’à des hôpitaux, à la SNEL, etc. », révèle une source de l’Intersyndicale avant d’ajouter : « les banques, notamment Equity Bank et UBA nous font grandement confiance. Equity Bank par exemple nous a prêté 10 millions USD et UBA est prête à nous donner 20 millions USD. Les détracteurs de Patrice Kitebi peuvent dire tout ce qu’ils veulent, mais nous, nous voulons de bons projets dans les mains de bons promoteurs. Et c’est ce qui se fait avec le comité que l’on diabolise méchamment. Depuis il est là, la sélection des promoteurs et le mode de financement des projets ont changé et il n’y a plus de retro-commissions   aux agents comme dans le passé ».

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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