Interpellation brutale de Koffi Olomide : la FOGEKA s’indigne, le général Sylvano Kasongo dédouane ses policiers

Dans un communiqué publié ce jeudi 26 septembre, le président de la Fondation Génie Kande (FOGEKA) dit avoir suivi  avec beaucoup d’indignation l’interpellation en mode manu militari dont était victime l’artiste musicien Koffi Olomide, patron de l’orchestre Quartier Latin, hier mercredi 25 septembre pour avoir dit tout haut son indignation au sujet de la décision de la Commission Nationale de Censure d’interdire la diffusion de 8 de ses chansons, en sollicitant l’intervention du chef de l’Etat, garant du respect de la constitution.

Partant de sa vision pour la promotion de la paix, la FOGEKA,  demande au procureur d’interpeller les agents de la Police Nationale qui, envoyés pour l’emmener au Parquet, n’ont pas  veuiller au bien-être de la personne de Koffi Olomide en sa qualité de citoyen congolais,  mais l’ont plutôt malmené alors que ce dernier avait dit son mécontentement selon les règles en démocratie.

Outre ce cas précis, la FOGEKA dénonce la brutalité qui caractérise généralement les agents de la Police dans l’exercice de leur travail. Situation qui ne favorise pas un climat de paix, mentionne le communiqué de la FOGEKA signé par son président Génie Kande. L’ONG dit ainsi intervenir dans ce cas dans le cadre de sa mission de promouvoir la paix et la cohésion sociale.

Pour sa part, le commissariat provincial de la Police Nationale Congolaise Ville de Kinshasa a fait la mise au point ce même jeudi 26 septembre dans un communiqué. Le général Sylvano Kasongo y précise que ce n’est pas le commissariat provincial de la police qui a interpellé l’artiste musicien Koffi Olomide mais plutôt le Parquet.

Pour lui, les personnes qui sont allé pour interpeller l’artiste ne sont pas sous les ordres du commissaire provincial de la police.  « Le commissaire provincial de la police qui tient au respect de la présomption d’innocence et de la dignité humaine n’approuve pas ce genre des pratiques, quel que soit le grief porté contre la personne interpellée », mentionne le général Sylvano Kasongo dans son communiqué.

Notez cette interpellation brutale et humiliante de Koffi Olomide a fait une victime. Il s’agit de son chauffeur qui, émotionné, a piqué une crise. Acheminé à l’hôpital il est entré en coma.

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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