Se voulant une nouvelle école du civisme, un cercle de pensée, un cadre de libre expression, une flamme qui veut briller et une lampe qui doit éclairer la maison Congo, le mouvement La Section BLEUE a fait sa sortie officielle, ce samedi 14 septembre au Cercle Boboto. Et c’est par une conférence-débat animée par le professeur Eugène Banyaku que cette cérémonie a été inaugurée.
Pour Me José Kadima, son coordonnateur, La Section BLEUE est une constellation des étoiles, des étincelles lumineuses faites des enfants du peuple, médecins, architectes, enseignants, de sans emploi, penseurs, avocats, professeurs, ingénieurs, des jeunes et vieux. « Nous sommes ici ‘’torche à la main’ pour tracer et éclairer le chemin pour le peuple d’abord et l’Etat de droit ; pour maintenir la flamme d’espoir, pour raviver la mémoire collective », a-t-il déclaré.
D’après ce jeune avocat talentueux, il faut construire un rêve d’un pays puissant, d’un Etat de droit et de grandeur. Partant du rêve des pères fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) exprimé dans le slogan ‘’tenez bon, UDPS vaincra’’, José Kadima est d’avis que ce rêve de conviction a connu sa maturité avec le président de la république Félix Antoine Tshisekedi qui s’est réveillé pour créer le renouveau.
« Le Congo ne doit pas être notre partage. Le Congo de nos rêves nécessite notre sens de responsabilité citoyenne, en tant que sujets de l’histoire afin d’accompagner l’avènement d’Etat de droit pour le bien de la République », conscientise Me José Kadima qui présente La Section BLEUE comme une identité, un état d’esprit symbolisé par la force et le dynamisme de tous les Congolais pour que le Congo change et soit profitable à tous ses enfants.
« Nous avons lancé ce mouvement de réflexion, un cercle de lumière de lumière congolais pour apporter de nouvelles thématiques au débat public mais intéressées à des questions de gouvernance politique et économique. La question congolaise est une question du peuple, il faut que ce peuple se prenne en charge, identifie les grandes questions qui le concernent de telle sorte que des solutions puissent être l’apanage du peuple. Nous avons besoin de l’engagement de tous pour que la question congolaise ne soit pas une question d’un groupe par rapport à un autre, mais que ce soit une synergie cumulée pour trouver de meilleurs solutions », a dit cet avocat aux journalistes en promettant une série des conférences-débat pas seulement à Kinshasa, mais aussi dans plusieurs villes et cités du pays.
Owandi.