A peine signé ce vendredi 13 septembre, l’ordre de mission n°680/2019 reprenant les noms et fonctions des personnes qui doivent accompagner le chef de l’Etat Félix Tshisekedi en Belgique a été retrouvé sur la toile, déclenchant comme à l’accoutumée un lot de commentaire dans tous les sens.
C’est une énième fuite, non seulement de documents au sein de l’administration présidentielle depuis que Félix Tshisekedi est là, mais aussi des vidéo et images censées être internes. Jamais, disent plusieurs observateurs de la scène politique congolaise, une administration présidentielle n’a été aussi poreuse et légère comme celle de Fatshi. Ceci est d’autant plus ridicule qu’étonnant, car au sommet de cette administration se trouve un Vital Kamerhe que personne ne pourra remettre en cause sa compétence.
Cependant, la grande question est celle de savoir : qui fuite les documents, les images et vidéos de la présidence et surtout dans quel objectif ? S’il est reproché à l’administration du prédécesseur de Félix Tshisekedi de tas de choses, mais au sujet des secrets professionnels, Joseph Kabila avait su imprimer une discipline de fer à tous ses collaborateurs. Fatshi serait-il trop laxiste au point de fermer yeux et oreilles à tous ces scandales à répétition dans son cabinet alors que la génération androïde a commencé dans ce pays avec son prédécesseur s’il faut attribuer cette imprudence à la technologie ?
Comme si cela ne suffisait pas, ce vendredi 13 septembre lors du tout premier conseil des ministres du gouvernement Ilunkamba, la photo d’une vice-ministre qui s’est amenée en retard à la cité de l’UA, alors que le chef de l’Etat était déjà dans la salle, a été vite balancée sur la toile. Tout ceci démontre à suffisance que la présidence de Félix Tshisekedi contient de termites qui rongent l’arbre sur lequel elles sont assises.
Avec le prochain voyage du président en Belgique qui s’annonce déjà, la crainte est de voir circuler une fois de plus de documents signés par le chef de l’Etat dans des réseaux sociaux comme ce fut le cas au Rwanda, au Kenya etc.
Nzakomba
