Gratuité de l’enseignement : Lycée Bosangani, saboteur !

Il s’en est fallu de peu ce matin au Lycée Sacré (Lycée Bosangani) pour que les parents d’élèves en viennent aux mains avec les responsables de ces écoles primaires 1, 2 et 3. Et  pour cause : la grève tacite des enseignants qui viennent à l’école mais ne donnent pas cours aux élèves et ce, depuis le 2 septembre, date de la rentrée scolaire.

Comme s’ils s’étaient communiqués, les parents après avoir fait entrer leurs enfants à l’école, se sont massés sous l’arbre se trouvant à l’entrée du petit Lycée pour une réunion inattendue. A l’ordre du jour, la situation qui prévaut à l’école : cette grève tacite qui ne dit pas son nom.

Du coté des enseignants, le directeur de l’E.P. 2 affirme que l’école n’a pas de moyens pour son fonctionnement, car ; déclare-t-il, l’Etat n’a encore rien donné comme frais de fonctionnement. Argument qui ne convainc pas les parents et que ces derniers qualifient de fallacieux. Ils ont dans leur colère dénoncer la mauvaise foi des dirigeants et enseignants du Lycée Bosangani qui ni plus ni moins, sabotent la décision de gratuité prise par le président de la république en conformité avec la constitution.

« Comment se fait-il que d’autres écoles conventionnées catholiques  dispensent les cours mais celles de la Gombe ne le font pas », a entendu le reporter de Scooprdc.net sur place se questionner les parents d‘élèves révoltés par le fait qu’ils dépensent de l’argent et du carburant pour amener leurs enfants à l’école et que celle-ci ne veut pas leur donner cours.  « C’est étonnant qu’ils (enseignants) se présentent à l’école, mais ne veulent pas enseigner. Cela s’apparente à une grève ».

Mais après recoupement des informations, Scooprdc.net apprend avec certitude même les enseignants des écoles conventionnées catholiques de la Gombe ont du mal à abandonner la motivation financière des parents à laquelle ils étaient habitués plus de deux décennies.

Quant aux enseignants de 7ième et 8ième années, ils projetteraient déjà une grève à partir du 20 septembre au cas où ils ne seront pas payés, a entendu dire le reporter de Scooprdc.net un enseignant. Aussi, pour les parents qui avaient déjà payé les frais tels que exigés par l’école avant la rentrée, ils n’ont toujours pas été remboursés. Un jeu de ping-pong se joue entre l’école et la Banque Commerciale du Congo (BCDC). L’école demande aux parents d’aller récupérer l’argent payé, mais la banque dit n’avoir reçu aucune instruction écrite du titulaire du compte qui n’est personne d’autre que l’école.

Cette situation a poussé le reporter du média en ligne de joindre le ministre de tutelle Willy Bakonga par téléphone, mais sans succès. Entre-temps la situation risque de dégénérer à tout moment.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une