Ce que Scooprdc.net avait prédit dans ses précédentes publications, était finalement arrivé : l’évasion, mieux l’exfiltration de Mimi Muyita, dame au cœur du scandale sexuel au Kongo central. Après son arrestation, celle-ci avait semblé manifester un malaise à la suite d’un interrogatoire serré; lequel a dû requérir un avis médical lui accordant 10 jours de repos tout en étant internée à l’hôpital général de Kiambi. Curieusement, mardi matin 2 septembre, dame Mimi s’était tout simplement évaporée. Ce qui a conduit immédiatement à l’arrestation du médecin en chef de cette institution médicale, docteur Diki, accusé d’avoir favorisé cette évasion. Malheureusement, la cavale de la fugitive n’a été que de courte durée… Les services de sécurité du Congo-Brazzaville l’ont vite repérée et arrêtée.
Mais cette évasion qui a ressemblé à l’action de la professionnelle actrice du Code Apocalypse, serait l’œuvre de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), a confié une indiscrétion de ce service d’intelligence à Scooprdc.net. Cette indiscrétion réconforte Scooprdc.net qui a soupçonné dans le chaf de l’ANR dès l’arrestation de la présumée violée par le vice-gouverneur Justin Luemba, les intentions de l’exfiltrer pour compliquer l’instruction en cours du Parquet près la Cour de Cassation. Non sans raison, l’ANR/Matadi aurait, d’après les indiscrétions de ce service d’intelligence, joué un rôle important dans le coup monté contre le vice-gouverneur Justin Luemba par, dit-on, son titulaire Atou Matubuana. Montage qui a malheureusement tourné au vinaigre pour tout le monde : metteurs en scène, l’actrice principale et la victime présentée « nudus compore » dans une vidéo balancée sur les réseaux sociaux.
Si la policière, bourreau du vice-gouverneur dans la vidéo, et la présumée par lui violée ont été arrêtées et gardées à vue pour besoin d’enquête et d’instruction du dossier, le patron provincial de l’ANR a été lui rappelé à Kinshasa par sa hiérarchie. Pendant que la menace de démission émanant des structures de la société civile, des députés nationaux du Kongo central ainsi que du Front Commun pour le Congo (FCC), leur plateforme politique, était exercée sur les deux dirigeants de la province, le vice-premier ministre de l’Intérieur vient de les suspendre.
Ce qui s’est dit sur Mimi Muyita, l’éternelle violée
Elle a vécu au Canada depuis 2007, dans la province de Québec. Après avoir obligé le prêtre qui l’avait amené dans ce pays de défroquer pour l’épouser, aussitôt que son parrainage avait réussi, elle accusa l’ex-prêtre de viol et de violence conjugale. Et pendant les déboires judiciaires de l’ex-prêtre, elle va refaire sa vie avec un burkinabé (un très grand trafiquant de drogues).
Elle fut arrêtée avec son amant pour trafic de drogue et falsification des chèques, ils ont été condamnés. A sa sortie de prison, elle l’y est retournée pour vol à l’étalage au magasin « La baie ».
Elle va ensuite vivre avec 3 congolais (2 à Montréal et 1 à Hull) qu’elle accusa tous de viol et de violence conjugale.
Elle va changer de ville. À Ottawa, elle va rencontrer un ex-ministre qui se plaignait de la disparition de ses cartes des crédits, elle va à son tour l’accuser de viol et de violence conjugale.
A chacune de ses plaintes pour viol et violence conjugale, elle négociait le retrait de la plainte entre 7 000$ et 15 000$. Poursuivie par un haïtien pour le lui avoir vendu un véhicule et une télé volés, elle va fuir le Canada pour le Congo.
À son arrivée à Kinshasa, elle s’était fait passer pour une très grande combattante Mushi (alors que son père est de Bandundu et sa mère est du Kongo-Central). Elle voulait travailler d’abord pour la Fondation Forte, ensuite comme conseillère à la présidence de la république. Après l’échec de ses démarches, elle allant offrir ses services au Gouverneur du Kongo-Central. Et… la suite, on la connaît : elle est »violée » par le vice-gouverneur. Mais malheureusement c’est mal tourné pour l’éternelle violée Mimi qui, non seulement est récupérée par la justice après une courte cavale, mais est aussi et surtout vomie par les Ne-Kongo en particulier et les Congolais en général sur qui, elle a jeté un opprobre démesuré. Pauvre Mimi, kiadi kua ngeye…
La pauvre Mimi n’est pas la seule à tirer la leçon de vouloir faire mal à autrui, mais aussi le gouverneur Atou Matubuana qui s’est mis inutilement dans des sales draps. Alors qu’il avait cinq ans devant lui pour diriger la province, ce fils du Cataractes, se serait tiré une balle dans le pied rien que par sentiment égoïste de vouloir écarter un collaborateur très regardant, très exigeant et gênant dans les finances de la province. Ayant refusé de démissionner, son interpellation à Kinshasa est synonyme de sa mise au garage, alors qu’il aurait contracté assez de dettes pour sa campagne et son élection au Gouvernorat. Que fera-t-il face à ses prêteurs s’il est vrai qu’il s’est endetté ? Une mauvaise expérience et mauvais souvenir que cet ancien enseignant n’oubliera jamais dans sa vie.
Ginno Lungabu.