Réaction de Willy Bakonga à l’article de Scooprdc.net : un démenti qui ne dément pratiquement rien

L’article de Scooprdc.net ‘’Willy Bakonga au gouvernement comme ministre de l’EPSP : juge et partie’’ a vite suscité la réaction de ce ministre d’Etat par l’entremise de sa cellule de communication. Seulement, le sieur Beni Kinkela qui a signé le droit de réponse a péché en confiant ce droit à d’autres médias notamment Kin24.info pour publication alors que la déontologie journalistique exige qu’un droit de réponse ne puisse être publié que par le média dont l’article est incriminé. Beni Kinkela serait-ce tout simplement un communicant, animé d’un simple souci de plaire à son chef, en pensant contre-attaquer le très sérieux média en ligne à travers ses confrères au lieu d’analyser minutieusement l’article incriminé et donner des orientations au ministre sur ce dont on lui reproche pour qu’il s’améliore ? Sinon, s’il est vraiment du monde médiatique et communicationnel, il n’aurait pas ignoré cette petite notion primaire, pour ne pas dire élémentaire. Soit !

Mais dans son professionnalisme lui reconnu comme média congolais d’investigation et d’analyses pertinentes, Scooprdc.net qui a découvert ce droit de réponse dans différents groupes WhatsApp, prend soin de le publier. Mais le média en ligne note d’emblée que ce démenti ne dément pratiquement rien. Par contre, il enfonce d’avantage le ministre Bakonga, rien qu’à voir son parcours dressé par son  chargé de communication, Béni Kinkela, qui dénote le manque d’expérience des écoles publiques : enseignant d’histoire à l’école Massamba, en passant comme préfet des études à l’Institut Siméon pour chuter comme promoteur du Lycée Mme De Sévigné, Willy Bakonga n’a été que dans le secteur privé. Là, c’est du commerce, du business. Voilà qu’il l’aurait motivé à créer sa propre ‘’boutique’’ dans ce secteur éducatif pourtant vital pour la nation.

Scooprdc.net ne s’en prend pas au ministre Bakonga parce que d’ailleurs dans son article il dit  ‘’loin l’idée de le récuser’’ ; ni met en doute ses compétences. Il n’a non plus l’intention de le nuire. Seulement le média en ligne part d’un fait, d’un constat et ce fait a donné lieu à une observation objective et indéniable. Il dénonce, d’une part, le conflit d’intérêts qu’il y a entre sa nouvelle fonction de ministre de l’EPSP et son statut de promoteur d’écoles. Ce qui fera de lui juge et partie.  Et d’autre part s’inquiète des pratiques peu recommandables dans l’enseignement mais qui longtemps, ont été favorisées dans son école : les phénomènes ‘’Laboratoire’’ et ‘’diplôme 100%’’ négocié à coup de billets verts auprès de l’Inspection générale de l’EPSP.   

Pour la gouverne de Beni Kinkela, après la publication de l’article de Scooprdc.net sur Willy Bakonga, un enseignant de son école au secondaire a reproché au média en ligne de n’avoir pas repris la phrase magique du promoteur de Lycée Madame De Sévigné aux élèves finalistes : ‘’paye mon argent, le diplôme c’est moi’’. Ce même enseignant confie à Scooprdc.net qu’il a été dans l’équipe du ‘’laboratoire’’ installé à Macampagne (l’année passée ce labo était à LImete) pour envoyer les réponses des épreuves de l’examen d’Etat 2019 aux élèves.  Voilà les inquiétudes non seulement de Scooprdc.net, mais aussi d’autres acteurs éducatifs qui auraient souhaité qu’un autre ministère lui soit accordé que celui de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel pour juste éviter ce conflit d’intérêts.

Mais au lieu de s’appesantir sur ces critiques fondées, le communicant Beni Kinkela n’a divagué que dans les éloges politiquement inutiles de son patron, à ‘’le corbeau et le renard’’. Un boss sérieux le virerait pour défaillance stratégique de bonne communication et mauvaise gestion des médias. Tout compte fait, la communication du ministre a failli gravement à sa mission en cherchant à vilipender le média en ligne au lieu de cerner le vrai problème. Dans son souci de vouloir plaire à son patron, le communiquant s’est perdu dans son propre raisonnement mélangeant politique, flatteries, djalelo et matolo. Dommage! Ci-dessous son droit de réponse à l’article de Scooprdc.net :

Dans un article publié par  scooprdc.net, titrant Willy Bakonga au Gouvernement comme ministre d’Etat et  de l’EPST : juge et partie, ce site d’information a dressé un portrait peu reluisant de l’actuel Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique Monsieur Willy Bakonga. Alors que la sobriété et la compétence de ce ministre, membre du PPRD, laisse admiratif l’ensemble du peuple congolais.

Il est impérieux d’affirmer que le choix du Président de la République Félix Tshisekedi porté sur  Willy Bakonga à la tête de l’EPST, s’avère judicieux. Car, la vision du chef de l’Etat est de résoudre les problèmes les plus cruciaux de la population et de redonner à celle-ci de l’espoir et de la joie de vivre. Notamment dans le secteur de l’éducation, à l’instar où la question sur la gratuité de l’enseignement primaire est remise au goût du jour. Pour y arriver, le Chef de l’Etat, aguerri et plus que jamais rempli de sagesse, devrait opérer un choix le plus judicieux.

Etant donné que dans l’acte d’engagement pour la formation d’un gouvernement de coalition FCC-CACH, ce poste ministériel était réservé au Front Commun pour le Congo. Cependant, il a fallu à l’autorité morale du FCC, Son Excellence, Joseph Kabila Kabange  de jeter son dévolu sur Willy Bakonga comme ministre potentiel du FCC à ce poste. Ainsi,  ce choix de l’autorité morale du FCC partage des liens étroits avec la quête du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Car, pour l’autorité morale du FCC et celle du CACH. L’heure n’est plus à l’amateurisme et aux tâtonnements scandaleux de certains membres du gouvernement dont pour beaucoup le premier emploi important de la vie est celui de ministre! L’heure n’est plus à la récompense des militants les plus zélés mais ne justifiant d’aucune compétence ni technicité face aux grands dossiers de l’Etat utiles pour l’avancement du pays. C’est le temps de la loyauté à toute épreuve et des capacités avérées pour pouvoir accéder aux fonctions ministérielles.

Aussi pour épauler valablement le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour relever à la fois les défis économiques et sociaux, la coalition FCC-CACH avait besoin de se départir des stéréotypes dans le positionnement de ses meilleurs pions pour intégrer l’équipe gouvernementale. Ce qui fait que Willy Bakonga fasse partie.

 Willy Bakonga, un technocrate à la tête de l’EPST 

Si par mauvaise fois ou par haine viscérale, l’article publié par le site scooprdc.net, faisant état de l’indignation de certains acteurs éducatifs, en réalité personnes fictives, certes  dans l’ensemble tous les acteurs de l’éducation saluent sa nomination.

L’arrivée de Willy Bakonga, au ministère de l’EPST marque un signal fort. Il a évolué longtemps dans le secteur de l’enseignement, d’abord en tant qu’enseignant à l’école Massamba, située dans la commune de  Limete. Ensuite été préfet des études à l’Institut Georges Simenon.  Dorénavant, il est le promoteur des écoles Mme de Sévigné. Ses établissements scolaires jouissent d’une bonne notoriété et assurent  un bon service de formation et d’éducation. Ils proposent également un enseignement de qualité de haut niveau pour les sections maternelles, primaires et secondaires.

En collaboration avec les familles les écoles de Willy Bakonga veuille  à ce que ses finalistes du secondaire aient une ambition intellectuelle, et  qu’ils soient aptes à réussir aux épreuves de l’examen d’Etat. Raison pour laquelle, ses écoles forment des jeunes qualifiés et obtiennent de bons résultats.

En conclusion, les allégations antisémites retrouvées dans un article diffamatoire mis en ligne par le webmaster du site scooprdc.net à l’encontre de l’actuel Ministre Willy Bakongo, n’a qu’un but ultime. Celui de ternir l’image de Monsieur Willy Bakonga dont les professionnels de l’éducation,  s’accordent à reconnaître sa très bonne connaissance du secteur et ses compétences de technicien.

Fait à Kinshasa, le 27 août 2019

Pour la cellule de communication,

Beni Kinkela

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une