La vidéo sextape du vice-gouverneur du Kongo Central fait sa première victime en la personne de madame Mimie Muyita Ankieta, celle-là même qui se plaignait comme victime de tentative de viol de la part du vice-gouverneur Justin Luemba.
En effet, c’est par un arrêté du gouverneur Atou Matubuana de ce jeudi 29 août que l’assistante de ce dernier a été révoquée sans autres formes de procès. Si le gouverneur dans son arrêté n’a pas donné les motivations de cette décision, mais il n’est secret pour personne de savoir de quoi s’agit-il. Alors qu’une certaine pression est exercée pour que les deux autorités provinciales démissionnent du fait que l’opprobre a atteint son comble pour toute une province, plus, toute une nation, Atou Matubuana agit autrement. Serait-ce pour se dédouaner de cette affaire ?
De ses sources à Matadi, Scooprdc.net apprend que les magistrats de Kinshasa seraient dans la ville portuaire et auraient même commencé les auditions. Il y aurait même eu quelques arrestations dans les rangs de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR/Matadi). Un député national de Matadi qui a échangé avec le média en ligne estime que cette révocation est une fuite en avant. Il craint que cette femme qui aurait été utilisée par le service, soit exfiltrée par ce dernier en vue de flouer les cartes.
N’empêche, une marche pacifique de protestation pour dénoncer l’humiliation subie par la province à travers le vice-gouverneur Justin Luemba est prévue ce samedi 31 août à Matadi. Les organisateurs ne sont autres que les députés nationaux de Kongo central, toutes tendances confondues. Pour sa part, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) ne décolère pas, il exige la démission du gouverneur accusé comme commanditaire et de son vice-gouverneur champion dans la perversité.
Mais qui est Mimie Muyita ?
La description du compatriote Eugène Ngimbi Mabedo peint correctement cette ‘’mamiwata’’ : entremetteuse, experte ès sornettes dégoulinantes qui n’est pas à son premier forfait, elle a pris du goût à passer au crible, « crus », au nom de sa fonction d’assistante sexuelle tout terrain et tout calibre, des dignitaires de la République impénitents, comme il peut en exister, sous le mode du juteux commerce en ligne où tombent moins avertis !
Elle ne lésine devant rien, devant personne, la fin justifiant les moyens, au point de vouloir tirer dans son traquenard, jusqu’aux plus hautes cimes de la Patrie, mains inconsidérément tenues et retenues, regard envoûtant en coin, dans une partition dentaire taillée pour la succulente. On la dit très proche de la plus haute autorité ecclésiale de la Ville Sainte. Sans doute une prophétesse aguerrie chargée de chasser les esprits impurs. « Vade retro » !
« Va zulu mbangi, va ntoto mbangi », disent les bakongo, ce qui se lie ici sur terre l’étant pareil dans les lieux très élevés.
« Kimbangi kia ba mamas », tout à l’opposé des premières femmes accourues au tombeau du Christ, putain mimique d’une ensorceleuse qui vend cher son teint, ici déteint, sa peau, son corps, « son appareil » – lequel diantre ? – jusqu’à Mille Six Cents Bâbords de Mille Sabords. « Vous avez cassé mon appareil », hurle-t-elle, Maximilien Redoc ou re-dog amusé, auto satisfait, gibier bien pris dans la nasse.
De quel poids est-elle jaugée pour occuper cette résidence de Ciné-Palace louée par le prédécesseur du gouverneur passé à l’échafaud sacrificiel, paix à lui, pourtant réservé aux officiels « VIP » ayant rang des Ministres ?
Soit ! Mais ce qu’elle aura semé, elle commence à le moissonner pareil, cash !
Nzakomba