Scandale sexuel au Kongo central : tous sont coupables et impardonnables

La vidéo qui circule à grande vitesse sur la toile d’un vice-gouverneur nu comme un ver de terre, est d’une inanition exceptionnelle. Jamais une autorité si importante d’une province n’a été ridiculisée intentionnellement de la sorte par les services de sécurité censés répondre à ses ordres.

On n’y voit un Justin Luemba, nudus corpore, comme disent les Latins, réduit petit dans ses bottes, filmé pleurnichant et suppliant le Redoc (numéro 1 de l’ANR), bloqué dans le fauteuil par une policière. Ce qui énerve plus d’un véritable homme, c’est la petitesse, le manque de personnalité et d’autorité dans le chef de ce vice-gouverneur, quelle que soient sa culpabilité et sa perversité, qui s’est fait humilié sans résistance jusqu’à implorer la pitié de ses tortionnaires l’ayant visiblement piégé.

Tous les humains qui ont vu cette vidéo et même les organisations féminines habituées à défendre à tout prix la femme, sont révoltés par le comportement de la dame Mimie Muyita Ankieta, présumée victime de viol ou d’harcèlement sexuel de la part vice-gouverneur ainsi que celui des agents de sécurité conduits personnellement par le numéro 1 de l’ANR. « Comment une femme célibataire de 44  ans peut-elle laisser un homme, vice-gouverneur de surcroît, pénétrer la barrière de sa parcelle, traverser le salon et se retrouver dans sa chambre à coucher en tenue d’Adam sur son lit ? », s’interroge tout esprit lucide.

D’autres questions taraudent les cerveaux de plusieurs analystes : comment peut-on avoir un violeur complètement en tenue d’Adam étalé seul sur le lit dans la chambre à coucher et la victime tout habillée en train de bien filmer allégrement ? Comment une policière du bataillon de garde sans grade peut-elle se permettre de filmer le numéro 2 de la province en présence du Redoc, numéro 1 de la sécurité dans la province sans en être interdite, avec le courage d’empêcher même le vice-gouverneur de s’habiller ?

Rien qu’à bien scruter la vidéo, tout démontre que la scène a été planifiée, bien préméditée, certainement avec intention délibérée de nuire à ce vice-gouverneur d’autant plus que la deuxième vidéo prise par quelqu’un qui était dans cette maison de guet-apens, démontre comment le vice-gouverneur ‘’pistonne’’ doucement la dame Mimie Muyita et que celle-ci prend plaisir sans aucun mouvement de résistance ou de refus. Cette deuxième vidéo qui circule aussi déjà sur la toile dédouane du viol l’incriminé Justin Luemba.  Il s’agissait bien d’un acte sexuel consentis.

Tous impardonnables

En voulant faire mal au pervers Justin Luemba dont on dit qu’il est champion en ‘’hanche-ball’’ et ‘’tireur d’élite’’, ses tortionnaires n’ont aucune excuse devant la justice pour atteinte à l’honneur d’un citoyen, même si c’était quelqu’un d’autre que le vice-gouverneur. Mais c’est déjà une bonne chose comme la policière qui s’est mis en vedette et la présumée victime de viol sont aux arrêts. Est pris, celui qui pensait pendre, dit-on. Elles ont remplacé le vice-gouverneur au cachot.

Mais pour une justice complète et juste, beaucoup d’observateurs estiment que le numéro 1 de l’ANR au Kongo central devrait aussi être interpellé ainsi que le gouverneur de province indexé comme commanditaire du coup sale monté contre son collaborateur en complicité avec son assistante et les services pour, dit-on, se débarrasser de lui avec qui les relations étaient déjà froides.

Au-delà des actions judiciaires, les deux autorités provinciales au cœur de ce scandale Ne-kongo, premier du genre, devraient démissionner pour le sens de l’honneur. Sinon, le chef de l’Etat qui a les compétences constitutionnelles de le faire, est appelé à les limoger le plus vite possible comme son prédécesseur Joseph Kabila l’avait fait avec le vice-ministre au PT-NTIC, Enoch Sebineza.

Atou Matubuana, indésirable dans le Bas-Fleuve

Le coup fourré du gouverneur Atou Matubuana et sa complice Mimie Muyita contre le vice-gouverneur Justin Luemba risque d’activer le plan satanique plusieurs fois déjoué par les Ne-Kongo, celui de conflits créés par les politiciens entre les communautés du Cataracte, du Bas-Fleuve et de la Lukaya. De sources crédibles, Scooprdc.net apprend qu’Atou Matubuana est déclaré persona non grata dans l’ancien district du Bas-Fleuve qui part du village Boko jusqu’à l’océan Atlantique, en passant par Boma et Muanda.

Des banderoles l’interdisant à mettre ses pieds dans cet espace d’où est ressortissant son vice-gouverneur humilié, seraient visibles à Boma et dans d’autres localités. D’où l’interpellation aux sages Ne-Kongo de trouver rapidement la solution à ce problème avant que le pire n’arrive dans cette province censée paisible.

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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