Belles performances au PTNTIC : déjà 125, 21% des assignations budgétaires 2019 réalisées au premier semestre !  

Dans le cadre de la réalisation du budget de l’Etat, le Ministère de Poste, Télécommunication, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) vient de démontrer une fois de plus sa détermination à contribuer à l’objectif de maximisation des recettes du Trésor Public que poursuit le Gouvernement de la République.

En effet, ayant reçu des assignations annuelles pour l’exercice budgétaire 2019 de l’ordre de 104.364.403.184,00 CDF, soit 63.251.153, 44USD au taux de 1650FC pour 1USD, ce Ministère a atteint, à la fin du 1er semestre 2019, une réalisation de 130.675.157.868,97 CDF (79.197.065,37USD), soit une exécution du budget de 125,21 % et ce, sans compter des encours cumulés de l’ordre de 117.754.237.991,00 CDF (71.366.204,84USD) non encore recouvrés à ce jour. Chiffres que Scooprdc.net a obtenus, ce mercredi 14 août, du Secrétariat Général de PTNTIC.

Ces performances observées au Ministère des PTNTIC s’explique par le leadership engagé et visionnaire du gestionnaire du secteur, Emery Okundji, qui a su imposer une discipline dans le travail. Il convient de souligner surtout sa détermination de lutter contre la fraude caractérisée souvent par la minoration des droits dus au Trésor, qui gangrène  ce secteur depuis plusieurs années, secteur où nombre  d’agents de l’Etat privilégient leurs profits personnels et trouvent toujours des arrangements égoïstes avec des opérateurs au détriment des intérêts de l’Etat.

Ce leadership est, à ce jour, d’autant plus renforcé par l’avènement au pouvoir de Felix-Antoine Tshisekedi dont la vision politique bannit toute forme de fraude fiscale ou parafiscale. L’appui sans faille que le nouveau Président de la République, Chef de l’Etat, a apporté à la résolution heureuse du contentieux de renouvellement de la licence 2G de Vodacom est une illustration de sa volonté de mettre définitivement fin à tous ces arrangements individuels qui ont longtemps privé l’Etat congolais des moyens financiers pour le développement de la Nation. L’attitude ferme, fondée sur le respect de nos lois et règlements, adoptée par le Président de la République dans ce dossier, face à la pression des multinationales et certaines chancelleries, prouve à suffisance sa détermination à lutter contre la corruption et les antivaleurs qui ont conduit notre pays à la misère actuelle.

Toutefois, au Ministère des PTNTIC, on pense que ces performances ne sont qu’un début de commencement des efforts que l’Etat doit fournir pour la maximisation des recettes dans ce secteur. Car, on y soutient que plusieurs autres mesures salutaires doivent être prises notamment :

  • Doter les différents services techniques du Ministère (Secrétariat général et ARPTC) des équipements et compétences nécessaires pour assurer un contrôle efficace de ce secteur hautement technologique. En effet, l’ARPTC est, à ce jour, incapable de mener un contrôle efficace de la qualité des services fournis par les opérateurs des télécommunications, de l’utilisation du spectre des fréquences. Cette défaillance est à l’origine du coulage des recettes. Ce qui empêche le Trésor public d’encaisser les recettes liées notamment aux pénalités pour mauvaise qualité de service, pour utilisation non autorisée du spectre des fréquences.  Bien plus, la Police du secteur n’est pas suffisamment outillée pour lutter contre les activités clandestines de certains opérateurs.
  •   Certaines décisions importantes, courageuses et urgentes doivent être prises, notamment la promulgation de la nouvelle Loi sur les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la Communications, le renforcement du système de contrôle des flux téléphoniques (voix, sms et data) aux standards internationaux en collaboration avec une expertise avérée, l’élargissement de l’assiette fiscale par la promotion des services nouveaux des TIC …

Au Ministère des PTNTIC, on croit fermement qu’avec la volonté politique la RDC fera des TIC un véritable secteur porteur de croissance. Emery Okundji qui a géré ce ministère pendant plus de deux ans, serait fier de le quitter avec l’avènement du gouvernement Ilunkamba, tête haute pour avoir réalisé des chiffres records.

Owandi

  • Bendélé Ekweya té

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