Ministère du Commerce extérieur : de l’ombre à la lumière

Il y a peu, ce portefeuille ne suscitait pas un intérêt pour le grand public mais aussi pour une certaine classe aux affaires, car gisant complètement au bas de l’échelle des ministères publics comme non attrayant. Pour la simple raison que sa vraie valeur était méconnue.

Fort heureusement, l’éclair passage d’un digne fils du pays à sa tête en la personne du Ministre d’Etat sortant, Jean Lucien Bussa, a permis son rayonnement de façon spectaculaire tant sur la scène internationale que nationale, en le remettant sur orbite…Ceci parce qu’un congolais amoureux  d’excellence en a pris les rennes. Notons que dans toutes les vieilles économies du monde, le Commerce Extérieur fait partie des ministères régaliens. Tous les pays très développés au monde ne sont devenus puissants que principalement par LE COMMERCE avec les autres états.

L’opinion se doit de savoir que longtemps absente dans le concert des nation au sein des organismes liés au commerce en international, au niveau continental ou dans la région, la RDC a pu retrouver sa voix et une place de choix comme une ‘’grande économie en perspective’’ sur qui toutes les autres nations doivent compter pour espérer un développement intégrateur, en renversant plusieurs tendances décriées à ce jour.

On ne doit pas oublier que c’est grâce à cet économiste aguerri et rodé que le conseil de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Genève a rouvert ses portes à la RDC après l’acquittement des plusieurs années d’arriérés. Dans son actif, on note que Jean Lucien Bussa a :

  • défendu et obtenu l’adhésion ou la signature de notre pays à la ZLEC (Zone de libre échange continentale) afin d’ouvrir l’économie de la RDC aux autres nations et la rendre plus compétitive;
  • a boosté des projets comme le RECOS/PFCGL (Régime de commerce simplifié) en éliminant les nébuleuses taxes aux frontières sur des petits commerçants;
  • pris des mesures des restrictions salvatrices sur certains produits d’importations qui ont sauvé l’industrie locale, renflouant les caisses de l’État en sauvant des milliers d’emplois de nos compatriotes. C’est le cas par exemple des cimenteries comme PPC BARNET, CILU …et différentes usines Brassicoles comme la Bralima ;
  • a laissé la RDC sur le point d’intégrer l’AGOA ( African growth opportinity act). C’est grâce à cet homme d’Etat visionnaire aux actions anticipatives concrètes.

Il faudra également mettre dans son actif :

  • la remise sur rail de la Mercuriale des prix des exportations longtemps devenue aphone que BUSSA a réanimé ;
  • le forum sur la promotion des exportations de la RDC qui ont permis à l’opinion tant nationale qu’internationale de comprendre que la RDC n’était pas que minière… et bien tant d’autres actions qui ont permis en peu de temps de donner du contenu à ce qui était considéré comme une coquille vide et dont personne ne voulait par exemple lors de la composition de deux précédents Gouvernements issus des dialogues.

Partout où il a été au nom du commerce extérieur de la RDC, l’ex-ministre Bussa s’est montré très convaincant avec une grande maîtrise des questions liées à son secteur, et ce, en vendant et défendant une très bonne image de notre pays. Les nombreuses archives de ce marathon diplomatique sur le plan économique peuvent en témoigner…

Encore, Bussa n’avait-il pas refusé des millions de dollars comme pot de vin d’un milliardaire et célèbre opérateur économique africain qui voulait ouvrir une grande cimenterie en face du fleuve et faire entrer par Brazzaville des tonnes de sacs du ciment en mettant en péril l’industrie locale dans ce domaine ? Il faut vraiment être amnésique et animé de la pure méchanceté pour cracher sur une telle incarnation des valeurs, devenue rarissime…

Au sein même de l’administration publique aussi, Bussa laisse des traces indélébiles en ayant contribué à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. L’une de sa toute première action d’ailleurs fut d’initier un contrôle physique et des dossiers qui avait permis d’éradiquer le système des doublons et fictifs qui gangrenait ce ministère avec une liste pléthorique d’agents, rendant plus inhumain l’environnement du travail avec une incidence négative sur le rendement.

Bussa a su aussi améliorer les revenus de la prime mensuelle des agents… Celle-ci est passée de 10000 ou 15000FC à 350.000Fc pour le moins gradé et cela au grand bonheur et soulagement de plusieurs familles.
Une convention médicale a été signée pour la première fois permettant aux agents, leurs femmes et enfants d’avoir des soins gratuitement.
Bref, le niveau de l’administration a été élevé considérablement. Cette démarche a toujours été son cheval de bataille dans son action politique. Le relèvement et la modernisation de l’administration publique. La qualité d’une institution dépend essentiellement de la qualité de son animateur dit-on.

Bussa est un fervent défenseur des valeurs républicaines et adepte de la bonne gouvernance. Sa constance sur des principes étatiques tels que soulignés par la constitution de notre pays ne vacillera pas…

La nation et ses nouvelles autorités ne peuvent que lui faire encore confiance car c’est un homme épris des qualités et de moralité. Se montrant toujours cohérent dans son discours et dans ses actes. Cependant, il est regrettable, voir même nauséabond de constater une campagne de sape initiée par les ennemis de la République à court d’idées et d’informations sur les réalisations de cet homme très attaché aux principes de l’état de droit, fondement de toutes les nations qui aspirent à la grandeur.

A propos des fausses rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, ce ne sont que allégations mensongères, œuvre des petits esprits à la solde d’un ancien SG au Commerce bien connu, lequel au mois de février a dressé un état de lieu biaisé dans une correspondance adressée au Président de la République et dans laquelle il réclamait comme un héritage familial, la Direction du Secrétariat Général au Commerce. L’opinion devrait s’interroger sur les vraies raisons qui poussent M. Utwaya puisque c’est de lui qu’il s’agit à vouloir mordicus revenir dans cette institution, pourtant démis de ses fonctions naguère pour megestion, bien avant même l’arrivée du Ministre Bussa à sa tête !

Ce n’est donc pas « un fait nouveau » et c’est du déjà entendu pour tous ceux qui connaissent le dossier de ce ministère. Ces personnes mal intentionnées ont peur en effet, qu’à la veille de la formation du nouveau gouvernement, que ce bilan largement positif de Bussa à la tête de ce Ministère devenu l’un des fers de lance de l’économie de notre pays, lui fasse maintenir au même poste dans le cas d’une proposition de son nom comme candidat par sa famille politique.

Cette nouvelle nomination ferait d’avantage échouer les projets machiavéliques de ces pêcheurs en eaux troubles. Ce n’est pas une première fois que ce groupe des syndicalistes corrompus et mafieux, qui ont refusé d’eux-mêmes les bureaux administratifs préférant opérer de façon sorcellesque sous un arbre devant le bâtiment de la Fonction publique. Pour rappel d’ailleurs Madame Eugénie Selebongo qui a travaillé dans une étroite et bonne collaboration avec le Ministre Bussa et laquelle éprouve un profond respect par rapport à son management en tant que chef hiérarchique, les avait mis hors d’état de nuire tout en démantelant leur réseau basé rien que sur des antivaleurs au point même d’en jeter dans une prison le plus récalcitrants d’entre eux pour imputation dommageable. Ce sont donc ces individus bien identifiés qui continuent de s’amuser à ternir l’image du ministre d’Etat sortant au Commerce Extérieur, en distillant ces genres d’âneries sur les réseaux sociaux via des pseudos journalistes en quête du buzz.

Nous invitons l’opinion consciente et rationnelle de réfuter toutes ces calomnies guidées par l’envie et la haine. Ils l’ont fait pour tous les prédécesseurs du Ministre Bussa dont Mme Néfertiti. Ils le feront pour tout son successeur tant que leurs magouilles ne trouveront pas un ministre preneur.

Pour conclure, nos compatriotes doivent savoir que M. Bussa n’est pas quémandeur d’un poste quelconque, ni ne peut en marchander autrement. La vérité est que, non seulement il restera l’un des principaux acteurs de la toute première alternance pacifique de l’histoire de notre pays, il est aussi
à la tête d’un regroupement politique la CODE (Coalition des Démocrates) avec 8 députés nationaux, 1 sénateur, 1 gouverneur + 4 députés Provinciaux.
Sa participation active dans les différentes négociations au sein de la coalition FCC-CACH est résultante des réalisations susmentionnées lors du dernier processus électoral. Ajoutons à ce poids politique les qualités intellectuelles, managériales et surtout morales singulières à sa personne.

Le Congo a en réserve un reste qui peut rendre encore des dignes et loyaux services pour son décollage, Jean Lucien Bussa en fait partie… Et qu’on se le dise!

Onesime P. MADILU,

Analyste

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