Sankuru : qui tire profit des morts et assassinats à Lodja ?, s’interroge Me Armand Lokeka

Il y a un débat sous les tables politiques mais pas encore judiciaire jusque jusque-là. Mais à quand le déluge judiciaire pour emporter les auteurs tant matériels qu’intellectuels de ce comportement criminel qui porte atteint non seulement au droit interne mais aussi au droit pénal international (crime contre l’humanité) ? Et pourtant, les auteurs matériels sont connus. Les uns sont en fuite,  d’autres en détention, mais ceux intellectuels circulent librement,  en train de faire semblant de clamer leur innocence sans preuve.

Dans les cas les plus récents,  c’est le chef coutumier qui est assassiné, mutilé, maisons brûlées,  un de ses enfants  de deux ans brûlé dans cet incendie, pour des raisons de ses convictions politiques. Et plusieurs cas des blessés graves.

Un autre cas est celui d’un monsieur à la réputation banditiste et criminelle que nulle n’ignore dans le territoire de Lodja, pour avoir scanné beaucoup de forfaits dans son actif pénal, qui a été décapité par les personnes bien identifiées comme pour se faire justice ou vengeance, sur base de tous les forfaits de ce dernier.

Se faire justice, est-ce aider la justice ? Non, pas du tout. Les grands maîtres en crime qui viennent à leur tour tuer, décapiter un criminel soit-il, seront poursuivis et arrêtés,  condamnés, car ce comportement est non seulement de l’assassinat avec circonstances aggravantes, mais constitue aussi le crime contre l’humanité. Tous les deux camps sont composés de criminels et le droit sur instructions pénales doit se dire auprès des institutions judiciaires compétentes.

Les fils et filles de Lodja en particulier et du Sankuru en général qui croient encore à leur province et à ses nouvelles institutions, attendent que les auteurs de ces crimes odieux soient sévèrement sanctionnés.  Ils devront compter sur le nouveau vent, qui rassure qu’il prendra à bras-le-corps la situation sociale,  sécuritaire de sa population avec le concours du  chef de l’Etat et toutes les institutions du pouvoir central. Restons dans l’unité,  le Sankuru est à nous tous.

Me Armand Lokeka, 

fils du Sankuru et coordonnateur des activités

du gouverneur Joseph-Stéphane Mukumadi.

 

  • Bendélé Ekweya té

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