Les parents morts et vivants ont été fêtés, ce 1er août, avec faste à travers la RDC mais particulièrement à Kinshasa. Tout en souhaitant bonne fête à tous les parents kinois, la Fondation Clément Kitengye Kisaka (C.K Kisaka) saisit de l’occasion pour les interpeller face à l’ampleur que prend la dérive éducationnelle des enfants à cause de nouvelles technologies de l’information et de la communication.
« Au de-là de la reconnaissance de leur leur mérite, cette journée doit nous interpeller car le relais est entre nos mains. A nous revient la lourde responsabilité d’éduquer nos très chers enfants en ce moment de bouleversement de la société où les maux qui la rongent au niveau planétaire (prostitution, homosexualité, pédophilie, drogue, …) sont à la porte de nos maisons sinon les ont déjà pénétrées par le biais de tous les réseaux auxquels accèdent nos enfants de jour, comme de nuit (téléphone, internet, télévision, etc.) », déclare le président de la Fondation C.K Kisaka.
Pour Me Clément Kitengye, à l’époque, les parents craignaient l’éducation de la rue, mais aujourd’hui, involontairement, ils ont installé les vices des sociétés dans leurs propres maisons par l’usage domestique de l’outil informatique sans aucun encadrement. « C’est le moment de nous ressaisir. Il n’est pas trop tard », conseille-t-il en apportant une piste de sortie : « pour éviter une consommation négative du contenu diffusé, il y a lieu d’instaurer un échange sincère avec nos enfants afin d’éveiller en eux l’esprit de discernement du Bien et du Mal, car en soi les réseaux sociaux ont également un apport positif dans l’éducation et l’instruction. A nous de prendre nos responsabilités ».
Comme pour dire autre temps, autres mœurs.
Georges Ilunga
