Le bureau définitif du Sénat élu chaudement sous la présidence d’Alexis Thambwe Mwamba a effectué la remise et reprise ce mercredi 31 juillet avec le bureau provisoire. A présent suppléant constitutionnel du Président de la République comme son prédécesseur Léon Kengo wa Dondo, Alexis Thambwe Mwamba assumera cette responsabilité de gérer la Chambre Haute du parlement dans un décor politique tout autre. D’une part, avec au pouvoir la coalition Cap pour le Changement (CACH), cher au chef de l’Etat Félix Tshisekedi, et le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila. Et d’autre part, l’Opposition incarnée par la coalition Lamuka.
Voilà pour le moins, un tableau qui se présente et pousse à la réflexion face au défi de la relève de Kengo au Sénat et dont, du reste, le passage au perchoir a eu à gérer bien des dossiers chauds dans un mandat élastique allant de la victoire contre l’AMP She Okitundu en 2007 à la proclamation de la victoire de l’ex-opposant Félix Tshisekedi comme président en janvier 2019, en défaveur d’un Emmnuel Ramazani Shadary, ticket FCC et dauphin de Kabila.
Avec un mandat de président du Sénat sous un ciel politique réécrit, les astrologues politiques patentés en RDC laissent entendre que les défis seront en grand nombre au rendez-vous d’ici 2023 au regard des turpitudes intestines au trio CACH-FCC-Lamuka formant la grande plaque tournante du moment de la scène politique de la majorité parlementaire à l’Opposition.
Danny Ngubaa
