L’avocat-conseil de Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC), a écrit, vendredi 19 juillet, au procureur général près la Cour de cassation pour vérifier si réellement Modeste Bahati a déposé une plainte contre son client. « Mon client voudrait s’enquérir de l’authenticité du document qui circule sur la toile et, du reste, déjà relayé depuis hier par certains médias », écrit Me Willy Ngashi Ngashi qui dit attendre lire le PG.
En effet, dans une plainte collective de quatre pages contre certains sociétaires de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), notamment Néné Nkulu, Jean-Pierre Tshimanga Buana, Steve Mbikayi, Patrick Djanga et consorts, Modeste Bahati s’est également plaint contre Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC qu’il accuse d’usurpation de pouvoir, d’abus de pouvoir, de débauchage, de faux en écriture, de menaces, d’insultes, de trouble de quiétude, et d’imputations dommageables.
« Les incriminés se sont permis d’adresser des messages menaçants aux élus, gouverneurs et vice-gouverneurs, ministres provinciaux, mandataires, et aux cadres de l’AFDC-A. Plus particulièrement le coordonnateur du FCC, monsieur Mwilanya Wilondja Néhémie s’autorise de demander au Regroupement AFDC-A de limoger son président, pourtant régulièrement élu et sur papier en-tête du FCC adresse un ultimatum de 7 jours aux précités sous peine de perdre leurs positions. Je rappelle que le FCC, fait privé, n’a pas de personnalité juridique et sa charte ne prévoit aucune sanction à l’égard des membres du FCC car ne disposant pas d’un règlement intérieur….En conséquence, les sanctions de suspension et de radiation ne reposent sur aucun fondement juridique », peut-on lire dans la plainte de Modeste Bahati déposée auprès du PG près la Cour de cassation à qui il demande d’engager des poursuites l’encontre des personnes citées ci-haut afin de les mettre hors d’état de nuire. Aura-t-il gain de cause ? Le dernier mot revient aux juges.
Ginno Lungabu