Choix de Jean-Lucien Bussa : « Nous préférons le prestige que l’affairisme à la tête du Sénat  »

Le président du parti Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER) et président du Regroupement politique Coalition des Démocrates (CODE), a délié sa langue, ce samedi 20 juillet devant les journalistes, pour justifier son choix et son soutien à la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat. « La haute chambre comme son nom l’indique est une institution prestigieuse. En tant que sénateur, j’ai besoin d’avoir un président qui place le Sénat à la hauteur de sa dimension. Et pour que le niveau du Sénat soit celui qu’on a connu sous Kengo wa Dondo au minimum, il faut avoir un président dont l’expérience est respectable. Ça ne se discute pas »,  déclare Jean-Lucien Bussa.

Pour cet ancien MLC, on retrouve dans Alexis Thambwe Mwamba la compétence outillée prouvée, l’expertise dans le domaine public avérée mais aussi un personnage qui sur des questions d’intérêt général, a la rectitude. «J’ai pratiqué le sénateur Thambwe Mwamba au Gouvernement comme collègue ministre d’Etat, j’ai vu que ce monsieur, lorsqu’il s’agissait de l’intérêt général, il ne portait pas des gants. C’est un monsieur d’une objectivité indéniable. Plusieurs fois ministre, il a été plusieurs fois PDG, il a été plusieurs fois ambassadeurs, etc., je pense que le Sénat a besoin d’un président qui est le reflet de ce prestige et je considère que Thambwe Mwamba a le profil qu’il faut », vante Jean-Lucien Bussa le candidat du FCC au perchoir du Sénat.

Au regard de son numérique à la Chambre haute du Parlement, Jean-Lucien Bussa est convaincu que le FCC a toutes les chances de gagner. « Nous sommes en train de plancher sur 95 sénateurs qui vont voter pour lui. La dynamique de la victoire est là, le président du Sénat dans quelques jours c’est Thambwe Mwamba », se réconforte celui qui est actuellement porte-parole des présidents des Regroupements politiques du FCC mais aussi qui pilote la cellule stratégique de cette plateforme alignée derrière le président honoraire Joseph Kabila.

Sans minimiser la candidature rebelle de Modeste Bahati, le président de CDER et CODE ne croit pas à l’effet Kengo wa Dondo en 2007 où les sénateurs MP pourtant majoritaires n’avaient pas voté Léonard She Okitundu, candidat présenté par l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP). Il n’est pas non plus effrayé par l’échec cuisant de Lambert Mende, ce samedi 20 juillet à Lusambo-ville, à l’élection du gouverneur du Sankuru. « C’est deux contextes totalement différents. Au Sénat ce sont des anciens ministres, des anciens ministres d’Etat, des anciens PDG, des hommes d’affaires ; des gens qui ne sont pas là pour prendre l’argent et voter. Nous allons voter avec zéro dollar. Nous préférons le prestige que l’affairisme à la tête du Sénat », déclare Jean-Lucien Bussa. Mais comme dit-on « on ne vend pas la peau de l’Ours avant de l’avoir abattu », attendons voir ce que nous réservent les urnes le jour du vote.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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