La fondation River of Hope qui est l’un des partenaires de l’asbl « Tala Mosika », a perdu le 16 juillet dernier en Suisse, Nathaniel Doron qui décède à l’âge de 83 ans. C’est lui l’étincelle qui a inspiré cette grande fondation aujourd’hui présente en RDC à travers Tala Mosika. En effet, l’Asbl « Tala Mosika » a construit au village Selo à Kasangulu dans le Kongo central, une école primaire et secondaire, un internat pour filles et garçons des familles défavorisées et où sont dispensées les formations en agriculture, élevage, électricité, pédagogie générale, coupe et couture et une école de football pour les enfants qui peuvent réussir dans ce domaine.
Dans son message de condoléances, le coordonnateur de l’asbl « Tala Mosika », Christophe Mbedi, n’a pas manqué de rappeler le combat de ce guerrier : « c’est avec grande tristesse que nous disons aujourd’hui au revoir à Nathaniel Doron, un vrai guerrier, dans le sens le plus pur du terme. Survivant de l’holocauste, il a consacré sa vie à la lutte contre la pauvreté, la famine et le SIDA à travers le monde. Dans son engagement inlassable, il a positivement touché la vie de milliers, voire de millions d’enfants et d’adultes dans les régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine qui en ont le plus besoin. Il n’a pas gagné cette bataille finale contre le cancer, mais il est parti en paix, laissant derrière lui un héritage inspirant qu’il faut chérir et faire naître. Son œuvre fut l’étincelle qui a donné naissance à River of Hope, et alors qu’il continue à nous inspirer par son sourire, sa compassion et son dévouement à rendre ce monde un peu meilleur, un petit pas à la fois, nous allons suivre ses traces et continuer le travail que nous avons commencé ensemble. Au revoir cher Nathaniel ».
Nathaniel Doron laisse derrière lui une œuvre grandiose ayant de ramifications jusqu’en Afrique et particulièrement en RDC à travers notamment le site Tala Mosika situé à 14 km après le péage de Kasangulu. Ce site est un don de l’Asbl Heart of Hope, qui scolarise des enfants issus de camps militaires, des familles en difficultés et dont les enseignants ne sont même pas encore pris en charge par l’Etat congolais, bien que l’école soit mécanisée.
Ben Lévi