Face aux grimaces du FCC, Bahati aux sociétaires de l’AFDC-A : « n’ayez pas peur, rien ne vous arrivera ! »

Visiblement, le sénateur Modeste Bahati est resté droit dans ses bottes malgré sa suspension suivie de sa radiation du Front Commun pour le Congo. L’homme de Kabare semble être imperturbable face aux menaces et intimidations exercées sur les sociétaires de son regroupement AFDC-A par le FCC. Dans une conférence de presse, ce mardi 16 juillet, Modeste n’a pas été du tout modeste face à l’injustice et à la jalousie manifestes de quelques caciques du FCC en son endroit et son regroupement.

« L’injustice, la méchanceté, la haine, l’égoïsme à outrance, le chantage médiatique, la jalousie, les intrigues et les règlements de compte sont devenus le mode de gestion de cette plateforme politique.  En RDC, des millions de personnes suivent de très près les démarches et autres comportements politiciens de mes ex-camarades réunis au sein du FCC. Ce sont des comportements condamnables », déclare Modeste Bahati décidé à révéler au peuple congolais la vérité de ce qui se passe exactement au sein du FCC.

Et pour justifier sa « rébellion pacifique », Modeste Bahati se défend : « Il est inconcevable qu’un regroupement comme l’AFDC-A, deuxième force politique du pays, qui apporte au FCC 145 élus (44 députés nationaux, 70 députés provinciaux, 2 gouverneurs de province Kasai central et Sud Kivu, 7 vices gouverneurs Tshopo, Tshuapa, Tanganyika, Equateur, Maniema, Kasai et Kasai central, 13 sénateurs et des membres des bureaux des assemblées provinciales ; soit privé de la direction d’une institution au profit d’un indépendant qui vient seul et dont la candidature n’a fait l’objet d’aucun débat… La réalité, c’est que l’AFDC-A est combattu pour son projet progressiste qui lutte pour la véritable démocratie en RDC, la bonne gouvernance et l’amélioration des conditions de vie de la population ».

Modeste Bahati dénonce les méthodes staliniennes du FCC qui s’active à débaucher les élus et le cadres de l’AFDC-A alors que la Charte du FCC interdit formellement l’ingérence dans le fonctionnement interne des partis et regroupements membres. Mais cela ne l’effraye nullement. « Les intimidations, les menaces sécuritaires et même d’atteinte à l’intégrité physique de nous qui sommes légalistes et au côté de la population, ne nous détourneront aucunement de nos objectifs et c’est ce qui nous amène à confirmer notre candidature au poste de Président du Sénat. Nous savons que leurs laboratoires fonctionnent jour et nuit pour examiner la possibilité d’invalider notre candidature, mais le Peuple ne le leur permettra pas », déclare Modeste Bahati avant d’encourager tous les sociétaires de son regroupement AFDC-A : « Nous demandons donc à nos Gouverneurs et vice gouverneurs, à nos députés, nos sénateurs, nos membres des bureaux des assemblées provinciales ainsi qu’à nos ministres provinciaux de s’opposer à toute forme de dictature et d’intimidations et de vaquer paisiblement à leurs occupations. Rien ne leur arrivera tant que les donneurs d’ordre n’ont ni légitimité, ni légalité. Le FCC, fait privé et sans personnalité juridique ne peut pas demander aux Gouverneurs de province nommés par Ordonnance Présidentielle de démissionner ni aux Ministres provinciaux de faire autant ; à moins que le PPRD ne se considère comme un parti-Etat qui peut décider du changement des dirigeants des partis et regroupements politiques à sa guise et nommer une conférence des Présidents des partis politiques sur pièce ».

Pour Modeste Bahati, l’AFDC-A est devenu un patrimoine national  qui doit être sauvegardé par il est le seul avec le PPRD qui a franchi le seuil de 1.250.000 voix exprimés par les électeurs. « Ce patrimoine ne peut être démoli par des personnes animées de jalousie, de méchanceté, de peur de contradiction et d’injustice », martèle-t-il en invitant le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi  et le CNSA à garantir le bon fonctionnement de son regroupement et à interdire toute ingérence extérieure, étant donné que le temps de dédoublement des partis ou regroupement politiques est déjà révolu.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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