Invalidationgate : de retour, le CLC exige démission des juges et reformes de la Cour Constitutionnelle ‘’immédiatement ‘’

Voilà un come-back apte à délier des langues et faire couler de l’encre dans les rédactions ! Oui, le Comité Laïc de Coordination mieux connu sous l’acronyme CLC, à la suite jadis de ses mobilisations massives pour des élections dans les délais (constitutionnel puis selon l’Accord du dialogue de la CENCO) sans 3ème mandat à l’ex-Président Kabila, vient de signer, sept mois après, son retour sur l’agora politique RD Congolais avec fracas.

Dans une déclaration, ce dimanche 14 juillet, parvenue à la rédaction de Scooprdc.net, après verdict CENI puis Cour Constitutionnelle comme alternance au sommet de l’Etat suite aux élections du 30 décembre dernier, le CLC donne de la voix, enfin, sur un des sujets qui aura défrayé la chronique au pays au-delà du politiquement correct, à savoir : le traitement des recours au niveau de la plus haute Cour du pays sur le dossier de contentieux électoraux au niveau législatif.

‘’La gestion électorale, en dehors d’avoir abouti à l’expérience de l’alternance au sommet de l’Etat, a plutôt accouché d’une crise postélectorale majeure dont la RDC aurait pu se passer ‘’, constate le Comité Laïc de Coordination.

Après analyse et décryptage des enjeux autour du scandale qui aura accompagné la ‘’validation provisoire par la CENI, l’invalidation par la Cour Constitutionnelle de certains députés, la validation d’autres par ladite Cour puis l’invalidation de quelques uns aux cotés des validations d’autres‘’, le CLC fait des constats révélés dorénavant crues à l’opinion avec conséquences immédiates.

Au chapitre des analyses, le Comité Laïc de Coordination estime que la photo finale du travail électoral CENI-Cour Constitutionnelle est de nature à augurer un bicéphalisme politique à prédominance d’une famille politique nommée (le FCC ndlr) qui condamne, hélas, le pouvoir exécutif central et même provincial à ‘’une paralysie quasi certaine’’.

A celui des conséquences, formel, le CLC confie que pour éviter cette ultime certitude d’aujourd’hui ou de demain, le CLC ‘’ il est exigé ‘’ immédiatement la démission des juges de la Cour Constitutionnelle puis, sans surprise, cette structure des laïcs catholiques qui a été le moteur de l’alternance au pays préconise ‘’ la réforme de la Cour Constitutionnelle par l’institutionnalisation d’une juridiction spéciale pour statuer sur les manquements des magistrats‘’. Ce, confie le CLC, pour ‘’radier ces magistrats experts en dole de corps d’élite qu’est l’appareil judiciaire‘’.

‘’La Cour Constitutionnelle qui, depuis sa création, ne s’était jamais hissée à son rang véritable, a pris la redoutable responsabilité de consacrer la ruine totale du système judiciaire national. Cette Cour a tenu à démontrer, à ceux qui n’en étaient pas encore convaincus, qu’elle n’a jamais été autre chose qu’une simple  chambre d’enregistrement dans laquelle la raison la meilleure est toujours la raison du plus fort. Pour faire cette démonstration honteuse, elle n’a pas hésité à accumuler validations, contre-validations et revalidations, qualifiant ironiquement ces pratiques peu honorables, d’arrêts de justice ‘’, sermonne  le Comité Laïc de Coordination.

Danny Ngubaa

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une