Perdant deux sièges à l’Assemblée nationale : AARC et AAB dénoncent l’injustice de la Cour Constitutionnelle !

Les loups se sont-ils bouffés entre eux ? Il n’y a aucune crainte de l’affirmer d’autant plus que les coups bas se sont administrés au sein du Front Commun et les lésés n’ont pas hésité de le dénoncer sur la place publique. Dans une déclaration, ce 10 juin, le parti politique ‘’Actions Alternatives pour la Renaissance du Congo’’ (AARC) et le regroupement auquel il appartient ‘’Action Alternative pour le Bien-être et le Changement’’ (AAB) ont fustigé les arrêts de la Cour Constitutionnelle ayant invalidé arbitrairement et sans fondement, deux de leurs députés nationaux dans les circonscriptions de Bulungu au Kwilu et de Masisi au Nord-Kivu au profit des candidats du PPRD et de MIP, sa mosaïque.

En effet, selon ces arrêts de la Cour Constitutionnelle, le député AARC Justin Kangundu Khossy de Bulungu a été débarqué de la Chambre basse du Parlement au profit du PPRD Louise Mayuma Kasende tandis qu’au Masisi, l’AARC Bravo Mufula Shangwe a perdu son siège en faveur du MIP Boniface Gachuruzi. A entendre Elysée Munembwe, président de l’AARC et de l’AAB, dans les calculs parfaitement effectués par la CENI selon la règle du plus fort reste, les deux élus de son parti invalidés par la Cour Constitutionnelle ont réalisé beaucoup de voix que les favorisés du PPRD et sa mosaïque.

Sans mâcher les mots, Elysée Munembwe dénonce la violation flagrante et intentionnelle par la Cour Constitutionnelle de la constitution et de la loi électorale et l’accuse de saboter les efforts déjà entrepris pour asseoir un Etat de droit. En même-temps elle déplore le comportement du PPRD qui, dit-elle, tend à déstabiliser et briser la cohésion au sein du FCC.

Visiblement jusqu’au-boutistes, le parti politique d’Elysée Munembwe et son regroupement ne s’avouent pas vaincus et ne désarment pas. Ils promettent par l’entremise de leurs avocats-conseils de saisir les instances parlementaires internationales dont fait partie la RDC pour obtenir réparation des graves préjudices subis par ces deux invalidations injustes de la Cour constitutionnelle.

Parallèlement, Elysée Munembwe interpelle le président de la République, Félix Tshisekedi, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions de la République de sauver l’image ternie de l’appareil judiciaire. Aussi, recourt-elle à l’arbitrage de Joseph Kabila, autorité morale du FCC pour arbitrage.

Owandi.  

  • Bendélé Ekweya té

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