Deux buts à zéro en faveur de l’Ouganda est le score qui a sanctionné la fin du premier match des Léopards de la RDC entrés en compétition ce samedi 22 juin, de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte. Les Congolais ont été surpris par une équipe ougandaise disciplinée, régulière, cohérente et surtout joueuse.
S’il est vrai que toutes les équipes se valent à ce niveau de la compétition, il n’en reste pas moins que certaines d’entre elles sont mieux outillées, plus expérimentées et habituées à ce grand rendez-vous; telle la RDC. Mais ce que les amateurs du football ont vu du côté des Léopards n’a rien d’une équipe. Cette défaite de la RDC est largement justifiée, car sur le terrain, les Congolais ont regardé plutôt un groupe de jeunes gens qui se débrouillaient de jouer au football.
Or, à suivre la conférence de presse de Constant Omari, président de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) au début de la semaine, il a affirmé que le chef de l’Etat Fatshi avait donné tous les moyens sollicités par la fédération pour l’équipe nationale en vue de sa préparation et de sa participation à la compétition. Malgré tous ces sacrifices de toute une nation, les joueurs congolais ont été plus que décevants : un match complètement raté, vide, insipide, insupportable et sans exagération, humiliant. Les congolais sont restés impuissants devant leurs petits écrans en train de voir leur équipe sans repère, ne produisant aucun jeu digne d’une équipe nationale.
Avec cette défaite, visiblement les Congolais n’ont plus le cœur à cette CAN d’autant plus que la prestation de l’Egypte et du Zimbabwe lors du match d’ouverture, laisse plus d’un congolais perplexe, au regard du spectacle livré par les poulains de l’entraîneur Florent Ibenge. Même si dans le jargon du football l’on dit que « le football ne respecte aucune logique », désormais les Congolais se retrouvent dès le premier match dans une situation qu’aucune équipe de la CAN ne voudra.
Obligatoirement, lors de sa deuxième sortie ce mercredi 26 juin face à l’Egypte, pays organisateur, la RDC n’a pas droit à l’erreur. Soit une victoire ou un match nul pour ne fût-ce que sauver l’honneur de cette grande nation du football qui reste bien classée à la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Quitte aux joueurs et à l’entraîneur de prendre conscience, car le pays a fait sa part. A mercredi prochain !
Ben Lévi