Verdict sur viol de la fille de 13 ans de l’Ecole Révérend Kim : l’auteur échappe à la prison !

Dans l’affaire de viol sur une mineure de 13 ans, élève à l’Ecole Révérend Kim, opposant le ministère public à un groupe d’enfants en conflit avec la loi, le prononcé du tribunal de mardi 18 juin dernier a laissé échapper le cerveau moteur de cette entreprise criminelle qui se trouverait déjà en France, envoyé par ses parents. Condamné à la prison jusqu’à sa majorité, Jakisa Ubima Osée (fils du député Autsaï) et à 10 mille USD de dommage et intérêt, le « héros » comme l’appellent ses amis de l’école, a osé poster sur Facebook sa photo depuis la France accompagnée d’un message en Lingala : « naza mwana ya député, jamais na kota prison », entendez : « je suis fils d’un député, jamais je ne peux faire la prison ».

Non seulement que ce « fils gâté », initiateur du projet macabre sur une fille mineure échappe à la prison, mais il nargue tous les parents et ONGs sensibles à la destruction de la vie d’une petite fille innocente. Alors qu’il était en liberté conditionnelle, ses parents ont réussi quand même à le faire sortir du pays avant le verdict du tribunal ! Par quelle voie est-il sorti ? Il y a eu complicité, dénoncent les ONG de Droits de l’homme qui sont derrière ce dossier depuis que Scooprc.net a dénoncé le premier cette dépravation de mœurs.

Par son jugement désapprouvé par les ONGs, la justice congolaise n’a-t-elle pas botté en touche sur un dossier pourtant très médiatisé, et dont les implications vont au delà de nos frontières sur la situation de la jeune fille en RDC ? Sinon, comment le tribunal expliquerait-il une condamnation qui n’en est pas une du fils du député Autsaï et petit fils du sénateur du même nom alors que son acte d’abîmer une fille d’autrui était prémédité et bien planifié ?

Selon les déclarations de ses collègues et amis, l’idée de violer la petite était venue de Jakisa Ubima Osée (Autsaï) du fait que celle-ci l’avait plaqué, mieux balancé au profit d’un fils d’un libanais, élève à l’école Jewell’s. Vexé, Osée jura devant ces amis qu’il abusera d’elle. Exprimant son dessein à son ami et aîné Muza Mpila Olivier, ce dernier va lui apporter la solution magique de la prométhazine associée à une boisson gazeuse qui a servi à en dormir la victime.

De ces faits, le tribunal condamne le fugitif une peine bien confuse, blâme le co-auteur Muza Olivier et préconise une amende de 10.000USD de dommage et intérêt. Des peines que la famille de la victime et les ONG dénoncent et qualifient de complaisantes. Et pour manifester leur désapprobation, elles projettent une série de marches de protestation dans la ville de Kinshasa.  La famille de la victime et les ONGs accusent les juges d’avoir laissé faire jusqu’à ce que le fugitif sorte du pays parce que sa famille est nantie. Elles soupçonnent la corruption de ces juges.

La France n’étant pas au ciel, plusieurs responsables de ces ONGs ont confié à Scooprdc.net leur intention de saisir l’Ambassade de France en RDC pour dénoncer le danger que les fillettes françaises encourraient avec l’hébergement du jeune Osée Jakisa Ubima par le pays de Macron. Dossier à suivre !

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

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